Le président sortant de l'université de Bourgogne, Alain Bonnin, a annoncé lundi 11 janvier 2016 qu'il se présentait à sa succession. C'est le deuxième candidat déclaré officiellement après le professeur nivernais Sébastien Chevalier.
"Dans un premier mandat, on lance des choses, dans la deuxième on les consolide", voilà comment Alain Bonnin, président sortant de l'université de Bourgogne, a annoncé qu'il repartait en campagne. Un nouveau conseil d’administration et un nouveau conseil académique seront élus en février 2016 lors de prochaines élections. L’iniversité rassemble de plus de 27 000 étudiants et de 3 000 personnels.
Alain Bonnin avait été élu en 2002 pour un mandat de 4 ans au terme d'une lutte assez controversée face à Sophie Bejean. En février 2012, la liste du professeur de médecine bien qu'arrivée en tête avait vu son élection annulée par le tribunal administratif de Dijon. De nouvelles élections avaient alors eu lieu en juin, confortant à nouveau Alain Bonnin. Ce dernier avance pour sa candidature "un bon bilan", avec "un équilibre budgétaire et un rapprochement réussi avec la Franche-Comté".
80 personnes ont travaillé autour de son programme centré autour de "la transparence, de la concertation, de l'écoute et du dialogue".
Il a par ailleurs lancé un blog pour présenter ses objectifs et surtout son bilan qui met en avant notamment le classement de l'UB dans Times Higher Education. En effet, l’université de Bourgogne figure cette année pour la première fois dans ce classement prestigieux qui valorise la qualité de la recherche et de la formation.
La clôture du dépôt des candidatures a été fixée au lundi 18 janvier. A ce jour, un autre candidat s'est déclaré, Sébastien Chevalier, professeur à l'Ecole supérieure de Recherches en Matériaux et Infotronique (Esirem) et chercheur au laboratoire de de l'ICB.