Le délégué interministériel à la lutte contre la pauvreté Olivier Noblecourt était à Dijon vendredi 14 juin 2019 pour signer, avec le président du Département François Sauvadet, le pacte de Solidarité Côte-d'Or. Résorber la pauvreté est aussi la mission de nombreuses associations solidaires.
Le pacte de Solidarité Côte-d'Or a été signé, vendredi 14 juin, entre l'État et le département de la Côte-d'Or. Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la lutte contre la pauvreté, était en visite à Dijon pour parapher le document en compagnie du président du Département François Sauvadet et du Préfet de Région.Ce pacte est une déclinaison départementale de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté et définit les engagements réciproques du Département et de l'État en la matière sur la période 2019-2021.
Si ce pacte doit permettre de nouvelles actions pour tenter de résorber la pauvreté, d'autres acteurs interviennent au quotidien. Ces associations portent un regard différent sur l'évolution de la pauvreté dans le département, et sur les moyens à mettre en oeuvre.
Les associations mobilisées contre la pauvreté
La Société dijonnaise d'assistance par le travail (SDAT) propose par exemple des ateliers de réinsertion plutôt originaux. L'idée est de fabriquer des objets recyclés, sans salaire en contrepartie. Un projet de vie, pour redonner l'envie de travailler, un premier pas vers la réinsertion. Cette association remobilise ses bénéficiaires vers le travail. "On accueille les personnes les plus éloignées de l'emploi, qui ne sont pas aptes à intégrer des dispositifs d'accompagnement de l'insertion professionnelle," détaille Brice Morey, le directeur de la SDAT.L'initiative s'étend à toute la Côte-d'Or où la pauvreté progresse. Par exemple, la liste des personnes accueillies aux Restos du Coeur de Dijon s'allonge, constatent depuis deux ans les bénévoles. Par ailleurs, le profil des bénéficiaires évolue : il y a davantage de travailleurs précaires et de parents isolés.
Une autre association est connue pour ses actions : la Croix-Rouge et ses maraudes, le Samu Social, une activité entièrement subventionnée. L'apport de financements lui est vitale.
Néanmoins, en Bourgogne-Franche-Comté, 13,2% de la population vit sous le seuil de pauvreté (soit moins de 1 026 euros par mois). C'est moins que dans le reste de la France. La Région est la cinquième région la moins pauvre de France.