Ce samedi 29 février, il y a toujours cinq personnes contaminées par le coronavirus en Bourgogne-Franche-Comté. Elles sont toutes hospitalisées au CHU de Dijon. Aucun nouveau cas n'a été détecté.
Mise à jour. Le dimanche 1er mars, l'Agence régionale de santé annonce cinq nouveaux cas en Bourgogne-Franche-Comté. Dix personnes au total sont infectées par le virus dans notre région. Toutes hospitalisées à Dijon.
Il n'y a pas de nouveau patient contaminé par le coronavirus Covid-19, a indiqué en fin de journée ce samedi 29 février l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté.
Ce sont donc toujours cinq patients qui sont atteints par la maladie dans notre région, selon le dernier décompte. Ils sont tous hospitalisés à Dijon, au CHU.
Qui sont les cinq personnes hospitalisées ?
Deux chaînes de transmission différentes sont à l'origine des cas détectés en Bourgogne-Franche-Comté. Tout d'abord, un octogénaire a été contaminé lors d'un voyage organisé en Égypte. Domicilié à Levernois, près de Beaune en Côte-d'Or, il a contaminé sa femme.Cet homme avait été d'abord hospitalisé à Beaune, avant d'être transféré à Dijon une fois son diagnostic correctement établi. Une dizaine d'employés de l'hôpital est en quarantaine par précaution.
Ensuite, deux personnes, habitant dans la métropole dijonnaise, ont elles été contaminées via un intermédiaire qui avait séjourné dans l'Oise, où de nombreux cas de coronavirus ont été détectés. Elles ont transmis le virus à leur médecin.
L'ARS poursuit son enquête épidémiologique pour localiser les personnes qu'auraient pu croiser les malades.
Pas de panique à Levernois
Les habitants que nous avons rencontrés ce samedi 29 février dans le village de Côte-d'Or ne cèdent pas à la panique, malgré les deux contaminations recensées dans leur commune.Le couple contaminé par le virus sortait peu. Selon le maire, la situation est sous contrôle. "Pour l'instant, tous les gens que j'ai rencontré soulèvent le problème. On en parle, mais ce n'est pas une psychose. On en parle calmement", explique Serge Collavino.
Notre reportage sur place