Côte-d'Or : conflit entre le département et Dijon Métropole sur le transfert de compétences

Lundi, la séance du Conseil départemental a tourné à l'affrontement entre les partisans de François Rebsamen et ceux de François Sauvadet à propos du transfert de compétences du département vers la métropole dijonnaise.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'ambiance était tendue lundi 25 mars au Conseil départemental de Côte-d'Or entre la majorité d'union de la droite et l'opposition de gauche. Au cœur du débat, le transfert à la métropole, sur son territoire, de compétences jusqu'alors gérées par le département : voirie, tourisme mais surtout l'accompagnement social. Une possibilité autorisée par la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) promulguée en 2015.

La guerre des chefs entre François Rebsamen et François Sauvadet semble déclarée. "Le maire de Dijon est le seul en France qui ne veut pas d'accord avec le département. Comme il est le seul en France a avoir revendiqué toutes les compétences prévues par la loi", accuse le président UDI François Sauvadet à la tribune du Conseil départemental.
 

 

Le temps presse

Le maire PS de Dijon, interrogé par France Bleu Bourgogne sur le sujet, met en avant l'argument de la simplification des démarches pour les habitants : "Sur le territoire de la métropole, les gens viennent voir qui à votre avis pour l'action sociale ? Le président du département ou le maire de la ville ? Ils viennent voir le maire, ils vont au CCAS [Centre communal d'action sociale]

Aujourd'hui, il y a deux accueils : un du département et un du CCAS. J'ai proposé à François Sauvadet qu'il n'y en ait plus qu'un seul, ce serait mieux pour les habitants. Il ne veut pas."


Le protocole d'accord est dans l'impasse depuis près de deux ans. Mais après un premier report le temps presse : les deux collectivités doivent se mettre d'accord avant le 31 mars. Au-delà de cette date, le préfet tranchera ou laissera un nouveau sursis.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité