Le trafic des tramways et des bus du Grand Dijon sera perturbé par une grève tous les samedis à partir du 4 juillet 2015 et jusqu’en septembre. En 2013, un mouvement similaire s’était poursuivi de mai à décembre. Cette fois, la grève démarre pendant la canicule...
Pour des raisons de conditions de travail, un préavis de grève reconductible chaque samedi, jusqu’au 5 septembre 2015 inclus, a été déposé par les organisations syndicales CGT et FO de Keolis Dijon, à partir du samedi 4 juillet. Cela fait 10 samedis de grève.
Ces jours-là, des perturbations importantes sont à prévoir sur plusieurs lignes du réseau, indique la direction.
Quelles sont les prévisions pour le samedi 4 juillet ?
Le plan transport que 56% des départs habituels d’un samedi, de la même période, seront assurés (soit 1 105 sur 2 231).- Les lignes de tramway T1 et T2 fonctionneront selon un tram toutes les 10 à 15 minutes
- Les Lianes circuleront selon des fréquences entre 25 et 60 minutes
- Les lignes Corol, B10 et B18 ne circuleront pas
En soirée, seuls les services des 2 lignes de tram seront assurés. Aucun bus ne circulera.
Des informations sont disponibles sur le site internet de Divia, auprès des téléconseillers de Mobigo ! au 03-80-11-29-29, à l'Agence commerciale, place Darcy.Keolis Dijon présente, par avance, ses excuses aux clients Divia pour ces désagréments.
"56%" des employés seront en grève samedi, selon le délégué syndical CGT, Frédéric Pissot, estimant que "la direction veut engager un bras de fer" avec les syndicats. Les syndicats dénoncent les "conditions de travail" et d'organisation, ainsi que des "problèmes de sécurité". "La direction reste campée sur ses positions, cela n'annonce rien de bon pour la rentrée", a dit M. Pissot, dénonçant "l'annulation unilatérale" par la direction d'une réunion prévue le 9 juillet.
Un mouvement de grève tous les samedis a déjà été mené
En 2013, un mouvement de grève tous les samedis avait débuté samedi 18 mai à l'occasion de l'inauguration de la rue de la Liberté devenue piétonne.Les salariés demandaient une revalorisation des salaires le samedi.
Le mouvement s’était poursuivi pendant près de 30 samedis au grand dam des commerçants et des passagers. Il avait pris fin avec l’arrivée d’un nouveau directeur à la tête de Kéolis.