Ce jeudi 24 décembre au matin, des dégradations ont été constatées sur la Mosquée An Nour de Dijon, située dans le quartier des Grésilles. Des faits similaires se sont produits à l'église Notre-Dame de Talant. Une enquête est en cours.
Que s'est-il passé autour des lieux de culte de Dijon et de sa métropole dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 décembre ? C'est la question que se sont posée fidèles, badauds et mêmes policiers ce matin en constatant les dégâts survenus à la mosquée An Nour de Dijon (rue Clément Desormes) ainsi qu'à l'église Notre-Dame de Talant.
D'après plusieurs sources proches de l'enquête, dans les deux cas, des pavés auraient brisé les vitres de l'édifice. Plusieurs ont d'ailleurs été retrouvés à proximité de l'église, à Talant.
Nous avons appris ce matin et condamnons très fermement les dégradations inadmissibles qui ont été commises sur la mosquée des Grésilles @dijon. Les services de police @PoliceNat_21 sont pleinement mobilisés pour en identifier les auteurs sous l’autorité de @ProcureurDijon
— Préfet Bourgogne-Franche-Comté, Préfet Côte-d'Or (@Prefet21_BFC) December 24, 2020
Acte islamophobe ou vandalisme ?
Une main courante a été déposée ce jeudi 24 décembre, mais à ce stade de l'enquête aucune conclusion n'a pu être faite. L'enquête devrait permettre de déterminer s'il s'agit d'une attaque caractérisée contre un lieu de culte ou non.
Des faits similaires à l'église Notre-Dame de Talant
De la même manière, toujours dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 décembre, des vitraux de l'église Notre-Dame de Talant, en proche périphérie de Dijon, ont été brisés. Sur une publication Facebook, le maire de la commune, Fabian Ruinet a condamné cet acte " lâche avec fermeté et dégoût " .
Il a annoncé porter plainte dans la journée du 24 décembre au commissariat de Dijon. Comme pour la Mosquée An Nour de Dijon, la préfecture de Côte-d'Or explique que la police nationale est "pleinement mobilisée pour en identifier les auteurs sous l'autorité du Procureur ".