Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche 29 au lundi 30 août près de l'arrêt de tram "Junot" à Dijon, sur 3 commerces situés à hauteur du N°93 avenue du Drapeau. Les devantures ont été incendiées. Un homme qui pourrait avoir un lien avec les évènements a été arrêté.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 août : les devantures du tabac-presse, le distributeur de bouquets de fleurs et le salon de coiffure ont été incendiés.
"Les volets roulants ont protégé le magasin"
La gérante du bureau de tabac-presse a été prévenue par sa salariée le lundi matin, découvrant la devanture recouverte de suie. " Par chance, les volets roulants ont protégé le magasin !" nous explique Mme Petitdant. "A l'intérieur du magasin, je n'ai pas eu de dégâts. D'après les pompiers, ça s'est passé aux alentours de minuit. Ce sont juste mes volets roulants qui ont été endommagés."
Le salon de coiffure voisin a aussi subi des dégâts. "Les pompiers ont dû casser une partie de la porte d'entrée pour éteindre des flamèches à l'intérieur", raconte Mme Baron, gérante du salon. "Jusqu'à présent, on n'avait jamais été embêtés."
En revanche, pour la fleuriste de la boutique voisine, Joëlle, le préjudice est plus important : "Mon distributeur de fleurs en bouquet est complètement inutilisable." La fleuriste confirme aussi le fait que l'appareil avait été la cible de dégradations légères par le passé. "C'est un acte gratuit parmi tant d'autres, malheureusement !"
Ni intimidation, ni menaces, les trois commerçants sont unanimes, cet acte paraît, selon eux, "isolé" et n'est pas une "action d'intimidation" contre eux.
Un changement dans le quartier
Selon la gérante du tabac-presse, "depuis quelques mois, parfois, on arrive le matin, il y a un monceau de bouteilles de verre qui sont cassées sur le trottoir, devant la boutique."..." Parfois il y a des jeunes qui se battent sur le trottoir, on est obligés d'appeler la police municipale. C'est pénible à la longue, car le quartier est sympa. Ca serait bien que ça se calme et que le nécessaire soit fait."
Dégradations et incivilités, les riverains du quartier en ont assez. Ce sentiment est partagé par un autre commerçant proche, Patrick, du garage Speedy. Il constate l'évolution : "ça fait 20 ans que je suis là, le quartier a beaucoup changé. Les résidents en ont marre. Je connais un client qui a déménagé à cause des problèmes ici !"
Après avoir déposé plainte lundi matin au commissariat de police, les commerçants ont pris contact avec leurs sociétés d'assurance respectives pour expertiser les dommages et débuter des travaux de remise en état.
Une enquête a été ouverte pour incendie volontaire.