Dijon. Des réfugiés ukrainiens célèbrent la Saint-Nicolas

Ce lundi 19 décembre, loin de leur pays, des réfugiés ukrainiens ont pu partager un moment de fête en célébrant ensemble la Saint-Nicolas, l'équivalent de Noël.

Faire la fête, presque comme avant. Ce lundi 19 décembre, une vingtaine de familles de réfugiés ukrainiens se sont réunies à Dijon (Côte-d’Or) pour célébrer la Saint-Nicolas. Fête populaire en Ukraine, elle représente l’équivalent de la soirée de Noël.

"C’est un moment important dans notre tradition pour tous les enfants. Saint Nicolas arrive dans les maisons pour souhaiter des bons mois pour l’année qui arrive. On offre des cadeaux. Saint-Nicolas prépare les cadeaux et les donne aux enfants", décrit Oleksandra, bénévole de l'assocation Ukraine Dijon Besançon.

Pour l'occasion, Saint Nicolas, lui-même était donc présent ! Les enfants présents ont pu recevoir de ses mains plusieurs cadeaux. Mais cette année, les célébrations prennent une autre signification et représentent l’occasion pour les réfugiés de rendre hommage à leurs traditions, 10 mois après le début de la guerre.

"C’est important. C’est l’occasion de ne pas oublier notre folklore, notre culture. Et pour les enfants, c’est un petit plaisir, ça les éloigne des mauvais souvenirs et des épreuves qu’ils ont traversées dans notre pays".

Une pensée pour les proches restés en Ukraine

Dans la culture ukrainienne, le jour de la Saint-Nicolas, les familles se réunissent et préparent 12 plats. La célébration est marquée par des moments de chants entre proches. Pour l’occasion, les convives portent les tenues traditionnelles du pays. Ce lundi, la tradition a été respectée à Dijon avec la venue d’un chanteur.

"Ma fille attend toujours cette fête. C’est important pour toutes les familles. Ca fait d’être plaisir d’être avec la famille, les compatriotes. Ça rend la fête plus grande d’être ensemble", salue Lesya. Si la fête apporte du réconfort, la jeune femme garde une pensée pour ses amis restés en Ukraine et sa mère, toujours à Kiev.

"C’est difficile d’être séparés. Ma mère a 72 ans, elle vit dans le quartier ou des rockets sont tombés ce lundi matin. On est en contact avec les amis par internet. On s’envoie des photos, ça donne la sensation de partager un petit peu avec eux. J’essaie de rester optimiste et de donner de la joie à ma fille", explique Lesya.

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