Dijon : l'Ecole des hautes études en apiculture ouvre ses portes

Ils ont entre 22 et 52 ans et forment la première promotion de l'Ecole des hautes études en apiculture (EHEA) qui est inaugurée à Dijon lundi 14 janvier 2019.
 

Qui sont les premiers élèves de l'Ecole des hautes études en apiculture ?


Ils sont huit hommes et quatre femmes, actuellement sans emploi et en reconversion professionnelle : ce sont les premiers élèves de l'Ecole des hautes études en apiculture (EHEA) située 64 A rue de Sully, à Dijon.
Parmi eux, on trouve un ex-photographe, un ancien comptable, une ancienne dirigeante de salle de sport…

Leur formation va durer six mois : elle comprend une partie théorique (la biologie de l'abeille, le marché du miel, la gestion d'une exploitation apicole…) et une formation pratique, comprenant deux stages de 6 semaines dans deux exploitations professionnelles.
 
 

Comment l'Ecole des hautes études en apiculture a-t-elle vu le jour ?


L'Ecole des hautes études en apiculture est présidée par l’ancien ministre et ex-député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg. Il en a eu l’idée après avoir rencontré un apiculteur qui l’a sensibilisé à la mortalité des abeilles. Le nombre d’apiculteurs est en baisse alors que la demande de miel augmente. Conséquence : on trouve sur le marché beaucoup de miels d’importation, parfois trafiqués.

L'Ecole des hautes études en apiculture veut "former des entrepreneurs apiculteurs capables de produire avec des cheptels de grande taille, qui se consacrent exclusivement à ça", explique Arnaud Montebourg. Actuellement, la France compte seulement une cinquantaine d’apiculteurs possédant une ferme de plus de 1 000 ruches.

   

Quelles sont les perspectives d'avenir pour les élèves de l'EHEA ?


L'Ecole des hautes études en apiculture est portée par la Société d'élevage et de repeuplement des abeilles de France (Seraf), basée à Dijon, dont Arnaud Montebourg est actionnaire à hauteur de 35% au côté d'apiculteurs notamment. L’établissement dispose d’un budget annuel de 150 000 euros. Il est financé par la région Bourgogne-Franche-Comté et par des mécènes privés.

A noter qu’une fois leur formation terminée, les élèves auront la possibilité de compléter leur cursus par un stage de trois mois dans une exploitation apicole de l'hémisphère sud. Ils pourront aussi bénéficier d'un apport de capital de la Seraf lors de leur installation.

Enfin, les apiculteurs issus de l'Ecole des hautes études en apiculture seront prioritaires s'ils souhaitent rejoindre les 45 professionnels qui travaillent avec la marque "Bleu Blanc Ruche".
Cette marque de miel "d'origine France garantie", qui est aussi portée par l’ancien ministre de l’Economie et du Redressement productif, a été lancée en septembre 2018. "Bleu Blanc Ruche" achète du miel à des apiculteurs français à un prix supérieur au marché. En contrepartie, ceux-ci s'engagent à augmenter leur cheptel.
 

 
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