La finale du concours d'éloquence de l'Université de Bourgogne, organisée par l'Association des étudiants de Droit, avait lieu mercredi 14 novembre. 7 étudiants ont croisé le fer, mots pour mots. A savourer sans modération.
Prend-on encore le temps de parler beau dans ce monde où tout va vite, où l'efficacité prime ?Argumenter, plaider, ciseler ses phrases pour charmer son auditoire...
Certains avocats pratiquent encore l'éloquence et pour entretenir la flamme, l'association des étudiants de droit de Dijon organise chaque année un concours de plaidoirie et d’éloquence.
La finale de la 14ème édition se tenait hier à l'amphithéâtre Roupnel de l'université de Bourgogne, à Dijon. Dans l'arène, huit concurrents à la plume affûtée et au langage imagé : Pierre-Louis Magnat, Louis Octobon, Louis Solliec, Tristan Quillec, Hélène Davaine, Quentin Genelot, Mathieu Beton et Noé Noga.
Le reportage de Valentin Chatelier
L'épreuve
Pour cette finale, ils ont préparé une plaidoirie durant les jours précédent.
A l'issue de leur prestation, quatre d'entre eux (Tristan Quiles, Quentin Genelot, Louis Solliec et Pierre-Louis Magnat) ont eu à plancher sur un autre sujet pendant une demi-heure pour une joute oratoire de 5 à 10 minutes.
Parmi les sujets : "Peut-on être esclave sans maître ?"
Pour départager ces candidats au verbe haut, quatre professionnels du droit composaient le jury :
- Alexandre Jeannin, professeur d'histoire à l'université de Bourgogne
- Caroline Bugnon, maître de conférence en droit public à l'université de Bourgogne
- Mallory Labarrière, avocate à Paris et fondatrice de l'Asso Droit qui organise le concours
- Rapghaël Porteilla, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Bourgogne