Dijon : des enseignants manifestent contre le projet de loi Blanquer sur l'école de la confiance

La colère ne faiblit pas contre le projet de loi sur le primaire du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer. C’est la 3e mobilisation qui est organisée dans toute la France en l’espace de quelques jours. Un rassemblement a eu lieu à Dijon jeudi 4 avril.
 

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Après une grève le mardi 19 mars et une manifestation samedi 30 mars, une nouvelle journée de mobilisation nationale est organisée jeudi 4 avril 2019 à l'appel de plusieurs syndicats enseignants (FNEC-FP-FO, CGT éduc’action, Sud éducation, SNUipp-FSU, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU).
A Dijon, un rassemblement a eu lieu devant le rectorat à 12h30.

Objectif : obtenir le retrait du "projet de loi pour une école de la confiance"

Le texte, qui a été voté par l'Assemblée nationale, doit passer début mai devant le Sénat.

Plusieurs articles du texte de loi suscitent l'inquiétude chez de nombreux enseignants. C’est le cas notamment de la création des "établissements publics locaux d'enseignement des savoirs fondamentaux" (EPSF).
Les syndicats craignent que cette nouvelle organisation fasse disparaître les directeurs d'école. Le texte prévoit que le chef de cet établissement "exerce simultanément les compétences attribuées au directeur d'école", assisté d'adjoints "dont un au moins est chargé" du premier degré.

Pour tenter de calmer ces inquiétudes, Jean-Michel Blanquer a envoyé une lettre aux enseignants et aux directeurs d'école : les EPSF dépendront de "l'accord de la municipalité et du conseil d'école" et reposeront donc sur le volontariat, déclare le ministre de l’Education.

 


D’autres points du projet de loi suscitent de nombreuses critiques : l'abaissement de l'âge de l'instruction obligatoire à 3 ans. Pour les syndicats, cela va engendrer  des dépenses supplémentaires pour les communes au profit des maternelles privées.
Ils s’inquiètent aussi de la possibilité pour des étudiants en première année de master de remplacer des profs absents.


 
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