Bâti sur l'ancien hôpital général de Dijon, le projet prévoit d'être un équipement culturel, commercial et touristique d'envergure mondiale. Il est présenté aujourd'hui à Cannes, au cours de la MIPIM.
Dijon s’expose au MIPIM
Le MIPIM est le salon international de l'urbanisme, de l'immobilier et de l'architecture à Cannes. Du 14 au 17 mars, Dijon présente aux visiteurs du lieu l’une de ses grandes qualités : la gastronomie. Un stand qui est notamment tenu par le chef étoilé David Lecomte, qui réalise ses créations.
Sébastien Argouillon, chef de projet de la Cité de la gastronomie chez Eiffage, propose également une visite virtuelle de la future Cité de la gastronomie. Une simple manette dans les mains permet aux visiteurs d’arpenter les allées et les quartiers du projet. Une communication qui a un coût, entre 50.000€ à 100.000€ ont été investi pour cette maquette virtuelle.
En parallèle, Dijon présente le projet de "smart city". Un souhait de créer, dès 2018, un poste de commandement unique pour piloter les équipements des 24 communes du territoire (feux de circulation, éclairages, vidéo-projecteurs etc.). Le numérique devient alors le centre de l'attractivité d'une ville devenue métropole.
Qu’est-ce-que la Cité de la gastronomie ?
La Cité de la gastronomie et du vin est l’un des plus gros projets de la ville. Le début des travaux est prévu pour le second semestre 2017, pour une ouverture de la Cité au public fin 2019. Seulement 200 logements de l'écoquartier seront accessibles au départ et 340 habitants de plus deux ans après.
Cette immense bâtisse contiendra un hôtel 4 étoiles avec 125 chambres et quatre restaurants. Une surface alimentaire de 1200m² et une quinzaine de boutiques spécialisée dans l’alimentaire ou le vin compléteront l’ensemble. Des bars à vins, un caviste ou des restaurants de tailles ou de gammes différentes permettront à chaque visiteur d'apprécier le lieu.
La Cité de la gastronomie et du vin possédera un pôle exposition, où une exposition permanente verra le jour sur trois salles et une autre contiendra des expositions temporaires. Une école culinaire est prévue également, l’école Ferrandi, où trois résidences (tourisme, senior et universitaire) verront le jour pour accompagner cela.
Enfin, deux cinémas de treize salles pourraient également voir le jour. Rien n’est sûr pourtant sur ce point, puisque la Commission départementale d’aménagement cinématographique de Côte-d’Or (CDACi) a refusé l’installation de ces salles.