Greenpeace appelle à un rassemblement pour commémorer les accidents nucléaires de Fukushima et Tchernobyl. Le rendez-vous est fixé à 14 heures, place François Rude, samedi 12 mars 2016.

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La catastrophe de Fukushima est dans toutes les mémoires

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 avait secoué une grande partie du Japon, entraînant un tsunami d'une ampleur exceptionnelle. Cette catastrophe naturelle avait provoqué un accident majeur à la centrale nucléaire de Fukushima.
Cinq ans ont passé et le Japon peine toujours à se remettre de cette tragédie qui a fait 20 000 victimes (18 500 personnes tuées par le raz-de-marée et environ 3 000 décédées des suites du drame).

Trente ans plus tôt, une autre catastrophe majeure a eu lieu le 26 avril 1986 dans la centrale Lénine, située à l'époque en République soviétique socialiste d'Ukraine.
A ce jour, Tchernobyl est considéré comme le plus grave accident nucléaire jamais répertorié.



Quel est le programme de ce rassemblement ?

Le groupe local de Greenpeace Dijon appelle à un rassemblement pour la commémoration de ces deux accidents nucléaires. 
"Leurs conséquences sur les populations et l’environnement n’ont à ce jour pas entraîné la prise de conscience de nos politiques", déclare l’association. "Avec 58 réacteurs et 19 centrales (dont 5 ont plus de 30 ans et sont sévèrement dangereuses), la France est le pays le plus nucléarisé au monde", rappelle Greenpeace.

Des militants et des volontaires feront un dying (ils simuleront la mort). "Ces gisants silencieux seront encadrés et gérer par des liquidateurs (des militants portant la lourde et terrifiante tenue de protection que l'on doit revêtir pour se protéger de la radioactivité invisible)", indique l'association. "L'objectif est de sensibiliser les citoyens aux dangers du nucléaire et à la vétusté des centrales françaises."




"Sortons du nucléaire"


Le mouvement EELV (Europe Ecologie Les Verts) Bourgogne partage cette inquiétude. "Nos voisins Suisses et Allemands manifestent, avec raison, ouvertement leur crainte face à la vétusté de nos centrales.
La Bourgogne est proche des centrales du Bugey et de Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire de France en fonction, où nous avons appris récemment qu’un incident majeur, survenu en 2014, a été minimisé par les autorités", dénonce EELV. Le mouvement écologiste "exige la fin de cette culture du secret autour des incidents à répétition et autour du nucléaire en général".

"En cas d’accident nucléaire grave, la Bourgogne serait directement concernée. Nous ne pouvons pas nous contenter de distributions préventives de pastilles d’iode pour être à l’abri", conclut Europe Ecologie Les Verts.



La Bourgogne n'a pas de centrale nucléaire sur son territoire,  mais la région est pourtant au coeur de cette industrie. De nombreuses entreprises locales travaillent pour cette filère, qui a donné naissance en 2005 au PNB (Pôle Nucléaire de Bourgogne ou pôle de l'industrie nucléaire). A titre d'exemple, le groupe Areva possède plusieurs sites en Saône-et-Loire (Saint-Marcel, Chalon Services, Creusot Forge). 
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