« On veut de l’humain avant le financier »
Florence Bardon, présidente des pompes funèbres coopérative de Dijon nous explique ce qu’est une coopérative funéraire : « la pompe funèbre appartient aux salariés, aux familles, aux partenaires, aux collectivités, aux associations. Donc il y a une totale transparence des prix et des services ». La seule condition est de s’acquitter de 100 euros pour devenir sociétaire de l’association.En France, il existe en général deux types d’entreprises organisatrices de funérailles : les pompes funèbres publiques des municipalités et les pompes funèbres privées d’entreprises indépendantes. Face à ces modèles, la coopérative promet des prix plus "raisonnables" pour l’organisation des funérailles.
De très chers défuns
Pour les familles et les proches, les obsèques peuvent représenter un coût très important. Il faut compter entre 3 000 et 5 000 euros voir plus pour inhumer quelqu’un. Jacques-Yves Carton est client sociétaire. Il est convaincu qu'il y a une vraie différence "J'ai demandé à une de mes voisines. Il y a à peu près 600 à 1000 euros d'écart [avec des obsèques classiques]. On est souvent contraint. Le décès qui arrive n'est pas toujours prévu. Vous êtes troublés. Et c'est là où on en profite pour charger la mule" regrette-t-ilMais pour Jacques-Yves Carton, retraité et sociétaire à la coopérative, ce qui a compté n’est pas seulement le coût. Il apprécie surtout la garantie de transparence qui permet selon lui de « démystifier tout ce système et les mystères qu’il y avait autour » de la préparation des enterrements.