Le juge aux affaires familiales a rendu son délibéré dans l'affaire du prénom "Jihad" dans la matinée du vendredi 27 septembre. Le prénom a été refusé par la justice. L'enfant s'appellera finalement "Jahid".
Après plusieurs mois de procédure, le juge aux affaires familiales a finalement rendu son verdict. Le vendredi 27 septembre, en début de matinée, le prénom "Jihad" a été déclaré "contraire à l'intérêt de l'enfant".
Rappel des faits
L'affaire remonte à début novembre 2018, lorsqu'une habitante de l'agglomération de Dijon donne naissance à un petit garçon. Un petit garçon qu'elle souhaite appeler "Jihad". Mais au moment de la déclaration à l'état civil, ce choix suscite la polémique et la ville de Dijon décide de saisir la justice.
"Le parquet de Dijon a bien reçu le dossier de la part du maire de Dijon", déclarait à l'époque Eric Mathais, le procureur de la République de Dijon, le mardi 6 novembre 2018.
"Nous allons ce jour délivrer une assignation en matière d'annulation de prénom à l'attention de la mère de l'enfant pour une audience devant le juge aux affaires familiales de Dijon. Même si le prénom de Jihad ou Djihad est un prénom attribué dans le monde arabe et qui signifie sur le livre des prénoms du monde arabe : combat sacré; guerre sainte; travail; effort et qu'il peut donc avoir un sens positif, il n'en demeure pas moins que dans l'opinion publique et au vu du contexte terroriste actuel, ce prénom est nécessairement associé aux mouvements islamistes intégristes", précisait le magistrat.
Ce vendredi 27 septembre, le juge aux affaires familiales a donc suivi l'avis du parquet. L'enfant s'appellera donc Jahid.