Depuis le 15 février 2016, plusieurs rues du centre-ville de Dijon, en Côte-d'Or, ont subi d'importants travaux dédiés à en faire des voies piétonnes. L'objectif : redonner de l'attractivité au centre-ville. Six mois plus tard, les travaux se terminent mais les commerçants restent perplexes.
Après sept mois de travaux, le centre-ville de Dijon est en passe de devenir un accès réservé exclusivement aux piétons. Plus aucun véhicule ne peut circuler rue Piron, rue Charrue, rue du Bourg, sur les places Jean-Macé et des Cordeliers. Avant ces travaux, débutés le 15 février 2016, c'étaient les rues des Godrans et de la Liberté qui avaient été rendu aux piétons. Vendredi 12 août 2016, les travaux touchent à leu fin au grand plaisir des commerçants qui ont subi une baisse d'attractivité pendant le chantier.Parcours shopping et patrimoine
Le mot d'ordre de la municipalité : accroître l’attractivité du cœur de ville en créant un grand parcours shopping et patrimoine. Au total, elle aura déboursé 2,8 millions d'euros.Déserté pendant les travaux
Et si l'objectif est de renforcer l'attractivité de la ville, les piétons ont déserté les rues pendant les travaux. Pour cause, le plan automobile avait été complètement modifié entraînant de nombreux embouteillages à l'entrée du centre-ville.Chez les commerçants, les avis sont donc mitigés et ils espèrent que des effets bénéfiques se feront bientôt ressentir.
Travaux terminés fin août
Les travaux devraient être définitivement terminés fin août. Il restera encore quelques bancs et plantes à installer.Voir le reportage de Fabienne Acosta, Romain Liboz et Lucile Feuillebois avec :
- Nathalie Koenders, première adjointe mairie de Dijon
- Déborah Colas, coiffeuse rue Piron
- Roger-Luc Feuvrier, bijouterie rue Piron
- Paco Hoibian, commerçant rue Charrue
Après 7 mois de travaux, le centre-ville de Dijon est en passe de devenir un accès réservé exclusivement aux piétons. Des travaux qui ont généré la colère la plusieurs commerçants à l'époque, à cause notamment d'un manque de fréquentation. Est-ce encore le cas aujourd'hui, alors que la chaleur est au beau fixe et que les piétons flânent dans ces nouvelles artères de la ville.