Plus de 2 000 Dijonnais se sont massés sur la place de la République, lundi 16 novembre 2015 à midi, afin d'observer une minute de silence avant d'entonner la Marseillaise.
Après s'être figés une minute dans le silence, 2 000 Dijonnais ont repris en choeur la Marseillaise en hommage aux victimes des attentats de Paris. Ils se sont rassemblés place de la République. Tout un symbole !Parmi les nombreux anonymes, on pouvait croiser le préfet de Côte-d'Or, Eric Delzant, et des responsables politiques. Présent sur place, le maire (PS) de Dijon, François Rebsamen, n'a pas manqué de souligner l'importance de l'union nationale face à un tel drame : « le peuple uni ne sera jamais vaincu. Cette unité, cette force, c'est celle de notre République. Il faut se rassembler face à l'horreur, l'atrocité, la combattre et la vaincre. »
Au même moment, sur le campus dijonnais, 200 personnes - étudiants et personnels de l'université - se sont recueillies, la gorge étranglée par l'émotion. Là aussi, la foule a conclu la minute de silence par une Marseillaise chantée spontanément. Car c'est aussi la jeunesse qui était ciblée lors des attentats de vendredi, dans le XXe et XXIe arrondissement de Paris.
Le reportage de C. Tarrisse et C. Claveaux avec :
- Alain Bonnin, président de l’Université de Bourgogne
- des étudiants
"La France que les assassins voulaient tuer, c'est la jeunesse !", a déclaré, ce lundi 16 novembre 2015, François Hollande. Cette jeunesse s'est aussi rassemblée ce midi. Ce fut le cas à l'Université de Bourgogne.