Des cadavres de chiens et de chats avaient été découverts à l’élevage Lou Pantaï, situé à Maligny, en Côte-d’Or. Le propriétaire doit comparaître devant le tribunal correctionnel à Dijon vendredi 13 septembre 2019. L'affaire a déjà été renvoyée deux fois.
Un éleveur, âgé de 58 ans, qui n’avait jamais fait parler de lui, a été interpellé et placé sous contrôle judiciaire au mois de mars.
A Maligny, à environ 60 km de Dijon, on a découvert chez lui 17 cadavres de chiens et 2 de chats. Dans les cages, il y avait aussi une trentaine d’animaux survivants, qui ont été pris en charge par plusieurs associations.
Le reportage d’Anne Berger, Anthony Borlot et Chantal Gavignet avec :
-Sylvie Boillot, le Refuge de Jouvence
-Patrick Sacco, responsable de l’Association Respectons
-Me Pierre-Vincent Connault, avocat de l'éleveur
Pour sa défense, le propriétaire de l’élevage Lou Pantaï s’est dit dépassé par de graves événements familiaux qu’il a vécus ces derniers mois.
Il a déjà comparu devant le tribunal de Dijon mercredi 13 mars. Mais, face à cet homme abattu par des problèmes personnels, le juge avait décidé de reporter l’audience au mardi 23 avril.
D’ici là, une expertise psychiatrique avait été demandée.
Mais, l'avocat de l'éleveur a demandé que le dossier soit de nouveau renvoyé en raison de l’absence d’expertise psychiatrique. En effet, aucun expert psychiatre n'est disponible avant le mois de septembre.
L'audience a donc été reportée une nouvelle fois : elle aura lieu le vendredi 13 septembre 2019.
En attendant, l'homme est maintenu sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction de pratiquer la profession d’éleveur.
Plusieurs associations de protection animale se sont portées parties civiles et notamment Respectons, l'association qui a révélé l’affaire et qui a déposé plainte contre le propriétaire de la pension.