Octobre rose : des perruques recyclées et reconditionnées

Le centre anti-cancer Georges François Leclerc, à Dijon, propose des perruques recyclées aux femmes touchées par le cancer du sein. Ce sont les élèves d’une école de Coiffure de Quétigny qui redonnent une seconde vie à ses prothèses.
 

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Dans le cadre d'octobre rose, le centre anti cancer Georges François Leclerc à Dijon fait appel à l’appel à la solidarité entre femme face au cancer du sein. IL propose aux femmes qui en ont besoin des perruques recyclées et reconditionnées par les élèves d’une école d’esthétique.

C’est le cas de Jacqueline qui se demandait comment acheter la perruque dont elle avait besoin avant de débuter son traitement de chimiothérapie et perdre ses cheveux.

C’est une somme énorme à sortir et il n’ay a qu’un tout petit remboursement de la sécurité sociale : 125 euros alors qu’une perruque coûte entre 600 et 1600 euros. Jacqueline Lafontaine


Mais grâce à cette nouvelle initiative du centre Leclerc, Jacqueline n’aura pas à faire cette dépense. Sa perruque va lui être offerte.
C’est Blandine Géry qui est à l’origine de cette initiative. Accompagnatrice en santé elle récupérait des perruques que des patientes lui donnaient après avoir terminé leurs soins. En observant que de plus en plus de femmes  ne portaient pas de perruques, car elles ne pouvaient pas faire cette dépense, et pour ne pas jeter celles qu'on lui donnait, elle a eu l’idée de contacter une école de coiffure, l’Ecole Futura à Quétigny.
Là, les élèves redonnent une seconde vie aux prothèses récupérées. Après avoir été nettoyées traitées recoiffées…, elles sont  à nouveau prêtes à être réutilisées. Un plus pour les élèves qui sont heureuses de participer à cet élan de solidarité. Mais c’est aussi pour l’école un excellent support pédagogique qui permet de découvrir un autre aspect du métier de coiffeuse, comme l’explique Véronique Zeroual, directrice de l’Ecole Futura.
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"La coiffure ce n’est pas que qu’un métier bling bling et uniquement se faire des mèches et se coiffer pour sortir. C’est aussi un métier où on doit accompagner des personnes dans des périodes qui sont parfois difficiles."

L’école a déjà remis une cinquantaine de perruques reconditionnées au centre anti cancer et est prête à continuer.

Le reportage de : Anne Berger, Romain Liboz, Chantal Gavignet
Jacqueline Lafontaine
Blandine Géry, onco-esthéticienne accompagnatrice en santé
Lolie Branquinho, élève en BP Coiffure 2ème année
Mélanie Belot, élève en BP Coiffure 2ème année
Véronique Zeroual, directrice de l'Ecole Futura


 
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