Les joueurs du DFCO ont repris l'entraînement ce mercredi 5 juillet, en prévision du début du championnat de National le 11 août prochain. Le nouvel entraîneur du club, Benoît Tavenot, en a profité pour faire le point sur les grands chantiers qui attendent le club.
Il a été choisi pour assurer la reconstruction du DFCO. Une semaine et demie après son arrivée à Dijon, Benoît Tavenot a supervisé son premier entraînement ce mercredi 5 juillet. À un peu plus d'un mois de la reprise du championnant de National, alors que l'équipe est en pleine refonte, l'entraîneur a évoqué les missions qui l'attendent au cours des prochains jours et semaines.
Comment s'est déroulée cette première séance d'entraînement ?
Benoît Tavenot : Elle a été studieuse. Tout le monde avait hâte de commencer la saison. La saison dernière a été rude, on a essayé de partir sur des bases un peu plus positives. C’est le début d’un gros chantier.
Comment la préparation va-t-elle se passer dans les jours à venir ?
Benoît Tavenot : On attaque jusqu’à samedi, avec des séances pas trop difficiles pour le moment. On va monter en puissance la semaine prochaine avec un match en fin de semaine à Auxerre le vendredi. Et la semaine suivante, ce sera une semaine de stage qui sera la semaine très forte de la préparation. Elle se conclura par un match contre Lens.
Les joueurs qui ne sont pas là aujourd’hui, ce sont des joueurs amenés à partir ?
Benoît Tavenot : Oui, mais il y a aussi des joueurs qui sont là aujourd’hui qui sont également amenés à partir. C’est pas du jour au lendemain que tout ça se met en place.
Il y a des joueurs qui sont là qui vont peut-être partir, d’autres qui vont arriver. C’est un gros travail pour le club. L’objectif est de constituer un groupe performant, au mieux pour la première journée de championnat. Il faut qu’au 1er septembre, on soit en ordre de marche.
Aujourd’hui il y a quelque chose de très important pour moi, c’est-à-dire la constitution de l’effectif.
Le souci des clubs qui descendent comme ça, c’est qu’il y a un passif. On fait avec, je le savais avant d’arriver. Et il faut trouver le juste milieu entre faire signer des joueurs vite et ne pas se tromper. Moi, je suis plutôt pour prendre un peu mon temps et prendre les bonnes décisions au bon moment. On est payé pour ça.
Vous avez pris quelques jours pour voir les joueurs. Qu’avez-vous retenu de ce temps d’échange ?
Benoît Tavenot : J’ai pris deux jours pour voir les joueurs. La première chose qui m’a marqué, c’est qu’il n’y a pas un joueur qui m’a dit qu’ils étaient dans un mauvais club. Ils m’ont tous dit qu’ils étaient dans un très bon club, avec de très bonnes personnes.
Pour autant, ça n’a pas fonctionné l’année dernière. Les accidents, ça arrive, mais il faut trouver les personnes concernées par le projet aujourd’hui et avancer au cours de la saison.