Ce matin, l'avocat général a requis la même peine qu'en première instance pour Pascal Jardin : la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 20 ans.
L'avocat général Philippe Chassaigne a mené, ce matin, un réquisitoire implacable.Pour lui, ce procès en appel n'a pas apporté d'éléments nouveaux concernant la culpabilité de Pascal Jardin.
L'avocat général a donc requis, ce mercredi 3 octobre 2018, une peine identique à celle prononcée en première instance en 2017 par le tribunal de Grande instance de Chalon-sur-Saône : la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 20 ans.
Condamnation pour viol suivi de meurtre
Après un rappel des faits, l'avocat général a expliqué le déroulement de l'enquête et pointé les déclarations incohérentes de l'accusé.
Interpellé en 2014 dans la Landes, Pascal Jardin a d'abord nié connaître Christelle Blétry.
Confronté aux traces de sperme, il avait ensuite des aveux complets, donné de nombreux détails.
De l'avis de l'avocat général, ces premières déclarations concordent parfaitement avec certains aspects de l'enquête et ne peuvent pas avoir été inventés contrairement à ce qu'a affirmé l'accusé au cours du procès.
En octobre 2014, pourtant, Pascal Jardin était revenu sur ses aveux.
Lors de son premier procès en 2017, comme lors de ce procès en appel, l'accusé a finalement récusé finalement et affirmé avoir eu une relation consentie avec Christelle Blétry.
C'est cette thèse que les avocats de Pascal Jardin plaideront dès ce matin..
L'avocat général Philippe Chassaigne n'y croit pas et il a beaucoup insisté sur ce point dans son réquisitoire s'appuyant notamment sur les expertises pointant ma double personnalité de Pascal Jardin.
Selon lui, Pascal Jardin doit être condamné pour le viol suivi de meurtre de Christelle Blétry.
Compte-rendu d'audience avec Michel Gillot et Christophe Gaillard