Le parquet de Dijon (Côte-d'Or) a confirmé ce jeudi 29 juillet l'ouverture d'une enquête notamment pour "blessures involontaires" à l'encontre du cabinet dentaire Proxidentaire, situé à Chevigny-Saint-Sauveur.
Une enquête a été ouverte à l'encontre du cabinet Proxidentaire, situé à Chevigny-Saint-Sauveur en Côte-d'Or, a-t-on appris ce jeudi 29 juillet auprès du parquet de Dijon.
Elle porte sur des faits présumés de travail dissimulé, fraude aux prestations sociales, blessures involontaires, exercice illégal de la profession d'assistant dentaire et tromperies sur les prestations de soins.
L'enquête, qui fait suite au dépôt d'une vingtaine de plaintes, a été confiée à la brigade territoriale de gendarmerie de Quetigny et la brigade des recherches de Dijon.
En juin, le centre de Chevigny avait été mis en cause par l'ARS une première fois notamment pour des "manquements graves à l'hygiène". Il avait été fermé le temps de répondre aux demandes de l'ARS. Quelques semaines plus tard, le centre installé à Belfort avait subi le même sort.
Lundi 26 juillet, l'Agence régionale de santé avait prolongé la fermeture
des centres Proxidentaire de Chevigny-Saint-Sauveur et Belfort de deux mois, le temps de leur permettre de répondre à l’ensemble des mises en demeure. Elle indiquait notamment avoir "des actes de mutilation et de délabrement volontaires […] sur des dents saines ou sans pathologie notable et sans justification médicale".
"On est dans de l'acharnement, dans de la persécution, et on prend des milliers de patients en otage", a répliqué il y a quelques jours le gérant des centres, Jean-Christophe Marie.