Plusieurs centaines d'opposants à la réforme des retraites sont rassemblés, depuis 17h30 ce jeudi 16 mars, place de la République à Dijon. Une réaction à l'utilisation du 49.3 dégainé par l'exécutif plus tôt dans l'après-midi.
Ils sont environ 400, selon le comptage de France 3 Bourgogne. À 17h30, des manifestants, syndicalistes et soutiens de la NUPES, se sont rassemblés place de la République pour protester contre la réforme des retraites et l'utilisation du 49.3 par le gouvernement, annoncé par Elisabeth Borne cet après-midi dans une Assemblée nationale très agitée.
► MISE À JOUR 19H : Des gaz lacrymogènes sont tirés par la police, constate notre journaliste sur place. Les manifestants sont au niveau de la rue des Godrans et y ont aussi incendié des poubelles. Des messages hostiles au gouvernement ont été tagués sur des abribus et des arrêts de tram.
► MISE À JOUR 18H45 : Le cortège de la manifestation, non déclarée, s'est déplacé boulevard de la Trémouille le long du tram. Des poubelles ont été incendiées, des panneaux publicitaires caillassés.
Des poupées à l'effigie des membres du gouvernement
"On a commencé, on continue. C'est nos retraites, cette bataille on va la gagner !", lance un porte-parole sous les applaudissements de la foule. Au sol, les manifestants ont déposé des mannequins à l'effigie d'Emmanuel Macron, d'Elisabeth Borne, d'Olivier Véran et d'Olivier Dussopt. Quelques minutes plus tard, ces poupées sont incendiées.
Les manifestants ont aussi évoqué le silence, selon eux, des parlementaires qu'ils ont tenté de contacter - nous vous en parlions la veille dans cet article. Les noms des députés de la majorité sont hués. Le syndicat Force Ouvrière appelle à "radicaliser" le mouvement.
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Selon France Bleu Bourgogne, les manifestants se sont ensuite déplacés pour tenter d'aller au centre-ville. La police a répliqué avec des gaz lacrymogènes. Cette manifestation n'était pas déclarée, contrairement à celle de la veille qui a cheminé dans tout le centre-ville.