La rentrée scolaire est un moment difficile pour de nombreuses familles qui doivent faire face à un pic de dépenses. Alors, pour faire baisser la facture, on peut acheter des produits d'occasion ou revendre ceux qui sont en bon état.
Chaque année au mois de septembre, la rentrée occasionne des frais nombreux et variés : achat des fournitures scolaires, des livres, des tenues de sport…
Il faut aussi régler les assurances, la coopérative, etc. Dans ce contexte, toutes les économies sont les bienvenues.
On peut, par exemple, acheter ses livres d'occasion. Une idée qui n’est pas nouvelle, puisque le système existe depuis … le 19e siècle.
"En 1890, quand Joseph Gibert a créé son enseigne, il a dit "je vais vendre des manuels scolaires et je vais aussi les racheter en fin d’année à mes clients", explique Olivier Levy, directeur de la librairie Gibert à Dijon.
Aujourd’hui, l’enseigne rachète aussi les livres via internet. "Cela permet aux gens de vendre depuis chez eux, de voir combien on va racheter leurs livres."
Ce système permet aussi à la librairie de résister à la concurrence et d'être toujours présente.
Reportage de Michel Gillot, Damien Rabeisen et Chantal Gavignet avec :
-Olivier Levy, directeur de la librairie Gibert à Dijon
-des clients
-Jean-Luc Petot, salarié d'Emmaüs Chenôve
A la communauté d’Emmaüs, fondée par l’abbé Pierre, le système économique est différent, mais là aussi on vend des fournitures scolaires de seconde main.
L’association propose aux clients des produits qui viennent de dons et d’invendus de la grande distribution.
Les articles sont en parfait état, comme de gros classeurs vendus 40 centimes par exemple. "On vend nos produits au tiers du prix neuf", explique Jean-Luc Petot, salarié d'Emmaüs Chenôve.
Cela donne notamment un euro les 10 stylos, un prix imbattable.