C'est une tradition à Dijon, tous les ans, le dernier dimanche du mois de janvier est consacré à rendre hommage Maxime Guillot, une figure importante de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Retour sur le destin héroïque de ce bourguignon.

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C'est devenu un rendez-vous pour les dijonnais, sur la place Saint-Bénigne. 78 ans après la mort du résistant Maxime Guillot, ils sont encore nombreux à protéger la mémoire de cet enfant du pays chaque année.

Né à Bruailles, en Saône-et-Loire, en 1900, ce militant socialiste a enchaîné différents métiers avant d'ouvrir un café-restaurant à Chenôve dans les années 30, avec sa femme Lucie.

Comme des millions de français, sa vie change en 1939 lorsque la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne nazie. Il est mobilisé durant quelques mois dans les ateliers de Perrigny, au sud de Dijon.

Après l'armistice signé par le maréchal Pétain en 1940, Maxime Guillot retourne dans son restaurant, le Grand Saint Vincent. C'est là qu'il commence son activité de résistant, en permettant à des prisonniers français de rejoindre la zone libre.

4 longues années de Résistance

En 1943, il participe à de nombreuses activités de sabotage avec le "Groupe Charlie" et rejoint le mouvement de résistance OCM, où il devient rapidement officier et par la même occasion une cible de choix pour la Gestapo.

Les soldats allemands le coincent une première fois dans une souricière, au début de l'année 1944, à Chagny. Il arrive à s'échapper en abattant un soldat allemand avant de blesser un second. 

Mais deux semaines après, Maxime Guillot est coincé par la Gestapo. Le 29 janvier 1944, en allant au Brocot, un café dijonnais, il se fait repérer par une patrouille allemande. Il en abat deux avec son pistolet, et s'enfuit.

Mais cette fois, il est blessé aux deux jambes. Voyant la fin de sa vie approcher en même temps que les soldats allemands : il décide d'avaler un document important en sa possession et de se tirer une balle dans le crâne. Pour protéger ses compagnons résistants.

Un dernier acte héroïque pour parachever une vie qui l'a tout autant été.

Cet article a été écrit grâce aux informations recensées par l'Ordre de la Libération et diffusées sur le site internet du musée.

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