Sécurité routière : pourquoi le gouvernement va lancer un nouveau plan en octobre ?

Neuf personnes meurent chaque jour sur les routes de France. Pour améliorer la sécurité routière, un nouveau plan sera lancé au mois d’octobre 2017.

Les chiffres de la Sécurité routière "ne sont pas bons"

Le nombre de morts sur les routes a baissé de 2,8% en juillet, mais il est en hausse de 0,8% sur douze mois. En moyenne, environ neuf personnes meurent chaque jour sur les routes de France.

Les excès de vitesse restent l'une des trois causes principales de mortalité routière, avec l'alcool et les stupéfiants.


Le président de la République a annoncé mardi 5 septembre 2017 devant les préfets qu’un nouveau plan de sécurité routière allait être lancé.
Avec 3 477 tués en 2016, la mortalité routière a augmenté pour la troisième année consécutive après douze ans de baisse, une première depuis 1972.

Tous les comportements (conducteurs de véhicules, cyclistes, piétons) pèsent dans la balance. Pour revenir dans le vert, "il faudra des efforts à tous les niveaux de la société", avait souligné le 21 août le délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe.




Quelles sont les mesures qui ont déjà été prises ?

Deux plans de sécurité routière ont été lancés en 2015, ce qui représente une cinquantaine de mesures.
On trouve notamment :
-l'interdiction du kit mains libres au volant
-l'abaissement du taux d'alcoolémie pour les conducteurs novices (0,2 g/l de sang)
-l'expérimentation de tests salivaires pour détecter les stupéfiants
-le signalement par les chefs d'entreprise des salariés pris en infraction au volant d'une voiture de société
-l'augmentation du nombre de radars (500 supplémentaires d'ici fin 2018 et 10.000 radars "leurres")




Le gouvernement a aussi lancé en juillet 2015 une expérimentation de la baisse à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires bidirectionnelles sans séparateur central. Deux portions de la RN151 qui traversent  l'Yonne et la Nièvre étaient concernées.

Cette expérimentation était réclamée par certaines associations pour sauver selon elles jusqu'à 400 vies par an. Elle a pris fin au 1er juillet, ses résultats n'ont pas encore été communiqués.




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