Universités : la plupart des calendriers d'examens sont maintenus

"Même en 1968, les examens ont eu lieu" rappelle la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal. Elle assure que 2018 ne sera "pas une année perdue" pour les étudiants et que les calendriers d'examens sont pour la plupart "maintenus" malgré les blocages en cours ici et là.

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Pourquoi des universités sont-elles bloquées ?


La nouvelle loi changeant les règles d'accès à l'université a pour objectif de supprimer le tirage au sort dans les filières dites en tension (où le nombre de candidatures dépasse le nombre de places offertes) et de réduire le taux d'échec en première année de licence.

Désormais, chaque université devra traiter la demande d'inscription de manière personnalisée et répondre au vu des "attendus", compétences et connaissances requises pour être admis dans la filière souhaitée.

Cette réforme a de nombreux opposants, notamment chez une partie des syndicats étudiants qui y voient l'introduction du principe de sélection à l'entrée à l'université. Des blocages sont organisés dans plusieurs établissements de l’Hexagone. Ce fut le cas notamment à Dijon où une salle de cours a été occupée jour et nuit par des étudiants pendant quelques jours.



"Si c'est nécessaire, on peut toujours décaler un examen"


La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal se veut rassurante ce lundi 9 avril 2018. 
Sur 400 sites, 6 à 7 campus sont bloqués, selon la ministre

"Si c'est nécessaire, on peut toujours décaler un examen. Mais ce qui me remonte des différentes universités, c'est que les calendriers d'examens sont maintenus et que toutes les conditions sont réunies pour qu'ils se passent sereinement", a déclaré Frédérique Vidal qui répondait aux questions de CNews.

Les étudiants et militants qui bloquent des sites universitaires ont le droit de défendre les étudiants, "mais ils doivent aussi défendre le droit des étudiants à passer des examens et avoir des diplômes qui ne soient pas dévalorisés", a-t-elle ajouté.

Une partie des personnes mobilisées réclament un 10 sur 20 attribué automatiquement à tous les étudiants qui ne pourraient pas passer les examens, ou dont les cours ont été perturbés ces derniers jours. Cette requête a été rejetée par les présidents d'université et le ministère. Les examens peuvent se dérouler dans d'autres locaux que les sites bloqués, a indiqué la ministre.





"Des affrontements entre l'extrême-droite et l'extrême-gauche"



Interrogée sur les échauffourées qui se sont produits aux abords de sites universitaires, ou en leur sein, Frédérique Vidal a estimé que "la mise en scène de ces affrontements entre l'extrême-droite et l'extrême-gauche n'a à voir que de très loin avec la vie universitaire".

Concernant les blocages de sites, Frédérique Vidal a rappelé que certains présidents d'université ont demandé la réquisition des forces de l'ordre et que des évacuations ont eu lieu. "Parfois, ce sont les étudiants réunis en assemblée générale qui ont voté la levée de blocages", a-t-elle ajouté.



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