Bien avant la guerre, au tout début des années 1900, il y avait des avions dans le ciel dijonnais. Les pionniers de l'aviation décollaient et atterrissaient à l'extérieur de la ville, sur le terrain de La Maladière, devenu depuis un quartier dijonnais.
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Du 22 au 25 septembre 1910, Dijon a vécu un événement extraordinaire pour l'époque: un meeting aérien. Les " fêtes de l'aviation " se déroulent au nord de la ville, sur l'aérodrome de La Maladière.
Malgré la présence d'infrastructures implantées à La Maladière, les autorités militaires qui recherchent un terrain pour y implanter un centre d’aviation, préfèrent la plaine de la Saône, au sud de Dijon, qui offre de plus vastes possibilités.
En juillet 1913, l'armée fait l'acquisition de 9 hectares entre les communes d'Ouges et Longvic. Les premiers hangars sont construits la même année : ce sont des baraquements rudimentaires faits de bois et de toile. Avec l'acquisition de nouveaux terrains, très vite la superficie passe à une centaine d'hectares et de nouveaux hangars et des bâtiments sont construits. Le camp d'aviation de Dijon, accueille plusieurs escadrilles. C'est le 1er groupe d'aviation de Dijon, qui va s'illustrer pendant la Première Guerre mondiale.
Au camp d'aviation de Dijon on forme des mécaniciens aéronautiques et des pilotes d'avion sélectionnés sur visite médicale. Cet enseignement est dispensé par le constructeur d'avion Voisin. On passe de la théorie à la pratique sur des durées variables. Les futurs pilotes sont initiés à la pratique dans des avions en double commande.
Comme à l'école "Voisin" d'Ambérieu créée en août 1915, il y a des épreuves à accomplir pour obtenir le brevet d'aviateur.
L'exercice du pilotage s'avère périlleux. Le journaliste et écrivain Roland Dorgelés en est l'une des victimes. Il ne sera pas aviateur, mais instructeur à Longvic où il écrivit Les Croix de bois, le roman qui le rendit célèbre.
De novembre 1914 à septembre 1915, une dizaine d’écoles de pilotage sont créées :Avord, Pau, Chartres, Etampes (Farman), Crotoy (Caudron), Buc (Blériot), Ambérieu, Juvisy, Tours, Châteauroux.
Au camp d'aviation de Dijon-Longvic, on continue à apprendre la théorie (formation technique et mécanique sur les moteurs d'avion). A partir de 1917, les élèves pilotes doivent passer un examen à l’école technique d’aviation, puis ils sont envoyés dans une des écoles de spécialisation (comme Istres, Ambérieu, Cazaux) pour décrocher leur brevet de pilotage.
Histoires 14-18 il y a cent ans : L'école de pilotes de Dijon
Equipe : Caroline Jouret / Alain Tixier/ Yoann Danjou / Jean-Renaud Gacon Remerciements :
Colonel Jacquinet – Conservateur du Musée de la B.A.102 –
Frédéric Lafarge – Service des relations publiques – Chargé patrimoine et histoire de la B.A. 102
Dan Gilberti - Auteur de plusieurs livres sur l'histoire de la B.A. 102 et webmaster d'un site spécialisé consacré à l'histoire de l'aviation à DIjon
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