Après l'annonce d'un repreneur seulement pour le site de FrancEole au Creusot, à Longvic, les salariés font grise mine. Inquiets, ils attendaient beaucoup d'une réunion qui avait lieu cet mardi 25 juillet. Ils ont obtenu un sursis jusqu'au 17 août prochain afin qu'un autre repreneur se manifeste.
Ils sont sous le choc ! Les 58 salariés de FrancEole à Longvic en Côte-d'Or sont abasourdis depuis hier. En effet, une offre de reprise partielle a été déposée pour FrancEole, le fabricant bourguignon de mâts d'éoliennes en redressement judiciaire depuis le 17 mai. Problème, la proposition ne concerne qu'un des deux sites de l'entreprise, celui du Creusot. Le site de Longvic est voué à fermer.
L'absence d'un repreneur pour le site a fait l'effet du douche froide. D'autant que la société Baudin Chateauneuf, spécialisée dans les ouvrages métallique s'était dite intéressée avant de finalement se rétracter. Les salariés de Longvic espèraient avoir un peu plus de réponses sur leur avenir cet après-midi lors de la réunion entre salariés, direction et administrateur judiciaire. Ce dernier a confirmé que deux fonds d'investissement étrangers, l'un allemand et le l'autre néerlandais, se sont déclarés intéressés par leur usine. Une nouvelle date butoir a été fixée au 17 août pour qu'ils puissent présenter une offre de reprise.
Les salariés sont amers et s'interrogent pourquoi l'éolien français n'est pas plus soutenu. Cette offre de diversification "ne nous satisfait pas du tout, a réagi Jérémy Bertrand délégué CGT. Notre priorité était de sauver la filière éolienne". Les syndicats souhaitent interpeller le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot pour qu'un geste soit fait en direction de la filière, qui est en train de "se casser la figure".
Le reportage de Sylvain Bouillot et Christophe Gaillard avec :
- Rémi Bourtourault, administrateur judiciaire
- Sophie Haag, directrice Financière FrancEole
- Imad Kouadri, délégué du personnel
Après l'annonce d'un repreneur seulement pour le site de FrancEole au Creusot, à Longvic, les salariés font grise mine. Inquiets, ils attendaient beaucoup d'une réunion qui avait lieu cet mardi 25 juillet. Ils ont obtenu un sursis jusqu'au 17 août prochain afin qu'un autre repreneur se manifeste.