Ce lundi 6 février, la justice doit se prononcer sur la culpabilité, ou non, de la propriétaire des deux chiens qui avaient tué une quarantaine d'animaux dans une ferme de Chivres (Côte-d'Or), le 24 décembre 2018.
Plus de quatre ans après les faits, l'affaire touche à son terme. La décision du tribunal de police de Dijon, concernant ce sordide dossier dans lequel une quarantaine d'animaux a perdu la vie en 2018, est attendue ce lundi 6 février. Le jugement avait en effet été mis en délibéré, au terme de l'audience qui s'était tenue le 12 décembre dernier.
Les faits se sont produits à Chivres, près de Seurre en Côte-d'Or, dans la nuit du 23 au 24 décembre. Deux chiens - un labrador croisé boxer et un dogue des Canaries - s'étaient alors glissés dans un bâtiment possédé par deux anciens agriculteurs, alors âgés de 84 et 90 ans. À l'intérieur, ils ont mené un véritable massacre. Les 33 poules, six moutons et deux chèvres élevées par le couple ont tous été tués.
La propriétaire des chiens était... la locataire des deux agriculteurs
À l'époque, les agriculteurs retraités avaient fait part de leur vive émotion à France 3 Bourgogne. "Je ne pouvais plus parler quand j'ai découvert ça, j'ai pleuré comme une madeleine", nous avouait Raymonde. Comble du comble, la propriétaire des deux chiens n'était autre que la locataire du couple. "Elle est partie rapidement à la suite de cette affaire et a laissé la maison dans un triste état", signalait quant à lui Jean-Marc Chapuis, maire de Chivres, le 12 décembre 2022.
De son côté, la principale intéressée estimait au moment des faits que ses animaux n'étaient "pas dangereux". "Ils ne sont pas catégorisés et sont bien assurés", assurait celle qui reconnaissait toutefois sa responsabilité dans l'affaire. "C'est vrai que c'est un carnage, c'est de notre faute, on le regrette profondément, on s'en excuse auprès de la famille."