Le jeune habitant de Chenôve, qui a succombé à une méningite le 29 décembre dernier au CHU de Dijon, a été infecté par un méningocoque de type W. Ce germe est très rare. Or, c'était déjà ce sérotype qui avait sévi sur le campus dijonnais fin 2016.
« Un cas d’infection invasive à méningocoque a été signalé à l’Agence régionale de santé le 29 décembre 2017. Les premières analyses établissent qu’il s’agit d’un méningocoque de type W. Une comparaison de la souche avec celle en cause sur le campus fin 2016 va être réalisée par le Centre national de référence (CNR) », nous apprend un communiqué de presse de l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne ce mercredi 3 janvier 2018.
Cette mesure a été décidée car c'était déjà un méningocoque de type W qui avait sévi sur le campus dijonnais, fin 2016, provoquant l'hospitalisation de trois étudiants, le décès de deux d'entre eux, ainsi qu'une vaste campagne de vaccination. Or, ce sérotype est plus rare que les autres. Il est en cause dans moins de 9% des cas de méningites. En revanche, il est beaucoup plus dangereux, mortel dans 24% des cas en 2016 en France.
Dans ce même communiqué, l'ARS précise toutefois que le jeune homme décédé récemment est « un cas isolé, aucun autre cas de méningite de sérogroupe W n’ayant été signalé à l’ARS dans les 3 derniers mois au sein de cette zone géographique. L’ARS a identifié les sujets contacts de l’entourage proche pour leur proposer une antibiothérapie préventive. Ces personnes se verront proposer également une vaccination. »