Neuf jours après l'incendie de la Combe Lavaux, en Côte-d'Or, la réserve naturelle sous les cendres

Le 24 août dernier, un incendie s'est déclenché dans la réserve naturelle de la Combe-Lavaux, entre Brochon et Gevrey-Chambertin, en Côte-d'Or. Neuf jours plus tard, les dégâts sont conséquents dans cette réserve naturelle.

Douze hectares emportés par les flammes, au cœur de la réserve naturelle de la Combe-Lavaux, entre Brochon et Gevrey-Chambertin, en Côte-d'Or. Neuf jours après l'incendie qui s'est déclenché le 24 août dernier, les dégâts sont conséquents sur ce site protégé, reconnu pour ses végétaux. 

"Ça a duré quelques instants, mais la végétation mettra plusieurs années avant de repartir. Le secteur retrouvera son aspect d'avant au bout de 4-5 ans, peut-être plus", estime Yves Pautrat, président du club montagne Chenôve.

"Les mammifères ont pu quitter le site, mais on retrouve des limaces, des escargots, des criquets ou des sauterelles... Il y a des grosses pertes", précise Mathilde Bylicki, conservatrice de la réserve naturelle. 

Des sentiers déconseillés aux randonneurs

Si la vie reprend doucement au milieu des cendres, les promeneurs sont invités à s'éloigner de certains secteurs.

"Il est fortement déconseillé de venir sur le sentier du Quarteaux. Les autres sont toujours accessibles. Ce secteur-là doit être préservé pour permettre à la nature de reprendre ses droits", signale Georges Strutynski, vice-président de la Communauté de communes de Gevrey-Chambertin - Nuits-Saint-Georges en charge de la préservation de l’environnement. 

C'est au bord de ce sentier, à 100 mètres de la route, qu'aurait débuté l'incendie.

"On n'a pas identifié la cause précise, mais on sait que c'est d'origine humaine."

Claire Picard, garde de la réserve naturelle

"Ça peut être un déchet, du verre, une canette, un mégot ou un feu démarré pour pique-niquer", ajoute Claire Picard. 

Il faudra près de 150 pompiers et deux jours d'interventions pour éteindre les flammes. "Douze hectares, à l’échelle de la réserve, qui en fait 510, c’est vraiment important", juge Mathilde Bylicki.