Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière à l'élection présidentielle de 2017, est déjà en campagne. Elle est venue rencontrer les militants lors de la fête annuelle du parti d'extrême-gauche, à Longvic, en Côte-d’Or, dimanche 13 novembre 2016.
Nathalie Arthaud se présente pour la deuxième fois à l’élection présidentielle qui aura lieu les dimanches 23 avril et 7 mai 2017. Elle a lancé sa campagne depuis le mois de septembre dernier. Ce dimanche, elle était à la fête régionale de Lutte ouvrière, organisée à l'espace Jean Bouhey, à Longvic."Les conditions de travail et de vie des classes populaires reculent partout dans le monde à cause du système capitaliste", déclare la porte-parole de LO. A 46 ans, elle poursuit sa croisade pour "faire entendre le camp des travailleurs". Car, «ce sont les travailleurs qui font tourner l’économie, qui produisent toutes les richesses et qui permettent aux actionnaires et aux banques d’entasser les milliards", lance-t-elle.
Le reportage d’Olivia Villamy, Christophe Gaillard et Carlos Zappalá
Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière à l'élection présidentielle de 2017, est déjà en campagne. Elle est venue rencontrer les militants lors de la fête annuelle du parti d'extrême-gauche, à Longvic, en Côte-d’Or, dimanche 13 novembre 2016.
Prendre le pouvoir par la révolution
LO ne se revendique pas de la gauche car "trop longtemps, il y a eu une escroquerie qui a consisté à nous faire croire que des gens comme Mitterrand, Valls, Hollande, Cahuzac représentaient les intérêts des classes populaires, alors qu’ils aspiraient à arriver au pouvoir et à gouverner pour le compte de ceux qui dominent cette société et cette économie, le grand patronat", assène Nathalie Arthaud.
Lutte Ouvrière mène aussi son combat loin des autres formations d'extrême-gauche. Le parti ne ménage pas ses critiques notamment vis-à-vis des thèses jugées nationalistes de Jean-Luc Mélenchon, comme la sortie des traités européens, la VIe République ou la "souveraineté de la France".
A LO, les militants disent n’attendre rien des hommes politiques et rêvent de voir "les travailleurs prendre le pouvoir par la révolution". Un message qui a du mal à passer auprès des électeurs : au premier tour de l’élection présidentielle de 2012, la candidate de Lutte ouvrière avait obtenu 0,56% des voix.