Incendies : comment les canadairs se préparent à intervenir en Bourgogne-Franche-Comté

Ce lundi 31 mai, un avion luttant contre les incendies de forêt a survolé le ciel de Côte-d’Or afin de préparer les équipes de pompiers en amont de la saison estivale.

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Lundi 31 mai, le service départemental d’Incendie et de secours de la Côte-d’Or (SDIS 21) a organisé un exercice dans le cadre de son plan "feux de forêt". Un appareil de la base aérienne de Nîmes-Garons a donc survolé le département pour un entraînement grandeur nature.

L’opération a permis de préparer les sapeurs-pompiers à d’éventuels incendies alors que la période estivale arrive. Les dangers de feux de forêt sont importants en Côte-d’Or, où les secteurs boisés représentent 33 % de la surface totale.

Quatre passages réalisés

Le Canadair, capable de contenir 6 tonnes d’eau, a effectué au total quatre largages au-dessus du département. Les exercices ont été réalisés dans le secteur de Fixin, à proximité de Dijon. "Le but était de nous entraîner, de venir faire des écopages et des amerrissages. On voulait également travailler avec les pompiers au sol, de façon à préparer la saison de feu. Et le troisième but était d’habituer les plaisanciers des différents lacs de nord de la France à notre présence", précise Christophe Govillot, agent de la sécurité civile et pilote de Canadairs.

Cet entraînement en condition réelle permet d’anticiper les difficultés de potentielles interventions en cas d’incendie. Car si le Canadair se remplit théoriquement en dix secondes et se déverse en une seule petite seconde, les procédures sont particulièrement techniques.

Se coordonner avec les équipes au sol

"Il y a tout un ensemble à gérer. La difficulté de l’écopage, c’est de tenir la trajectoire de l’avion, de le garder dans l’eau et de pouvoir écoper", explique le pilote. L’opération permet également de renforcer les automatismes entre les différentes équipes qui interviennent sur ce genre d’exercices. Notamment les agents du SDIS 21 au sol qui dirigent les procédures lors d’incendie.

Pour eux, l'enjeu de l'entraînement est d'intégrer le présence de bombardiers dans leur idée de manœuvre. "Il y a une gestion pour les cadres en charge de l'intervention. La présence de l'avion de la sécurité civile apporte un peu plus de complexité", estime Olivier Roy, responsable de la communication du SDIS.

©Muriel Bessard

L'exercice permet également aux équipes aériennes de se préparer pour des interventions en Bourgogne-Franche-Comté. "Il y a toute une hiérarchisation des actions des avions d’eau. On nous donne les obstacles qu’il y a sur zone, on nous décrit le feu, on nous donne un objectif, puis les forces au sol s’assurent que personne ne se trouve à proximité de l’endroit où on va larguer", détaille le pilote de l'appareil.

Les quatre passages réalisés ce 31 mai ont été réussis. Le dernier survol d’un canadair au-dessus de la Bourgogne datait de 1995.

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