Côte-d'Or : un risque incendie toujours plus important avec la sécheresse

La sécheresse et les températures élevées font grimper le risque de départ d'incendie. En Côte-d'Or, les pompiers doivent intervenir fréquemment sur des feux de récoltes ou des feux de chaumes.

Quand il travaille dans les champs, c'est devenu un réflexe. Toutes les deux heures, Olivier Mouillon, agriculteur à Civry-en-Montagne (Côte-d'Or) inspecte minutieusement sa moissonneuse.

Il le sait, la moindre étincelle provoquée par la machine peut entraîner un incendie. "Cela m'est arrivé il n'y a pas longtemps. Vendredi dernier, en faisant mon demi-tour avec la moissonneuse j'ai senti une odeur de pain grillé. Je me suis dit qu'il fallait que j'arrête tout de suite, raconte-t-il. J'ai fait le tour de la moissoneuse et effectivement j'ai trouvé une boule grosse comme le poing de poussière qui était incandescente."

"Avec des chaleurs comme ça et vu ce qu'ils nous annoncent la semaine prochaine, on est toujours en train de penser au départ d'incendie",
ajoute-t-il.
 


 

Vigilance de tous les instants

La vigilance est maximale aussi du coté des pompiers. Feu de récolte, feu de forêt : depuis avril, les équipes de Côte-d'Or sont intervenues plus de 300 fois. Face à des périodes de sécheresse et de forte chaleur de plus en plus fréquentes, les risques d'incendies se multiplient.

"Depuis 2015, selon les années, on a des années intenses qui nécessitent des engagements opérationnels assez lourds", précise le capitaine Sébastien Paradon, conseiller technique feux de forêt au SDIS 21. Les sapeurs-pompiers côte-d'oriens sont formés maintenant à ce risque. Il y a une stratégie également de l'état major sur la saison, du 15 juin jusqu'à la fin septembre. Il analyse le risque de feu de récolte, de feu d'espace naturel sur le territoire côte-d'orien tous les jours." 

Des pompiers contraints de s'adapter et d'innover. Dans le département,  des drones sont désormais équipés de caméra infrarouge. Un outil qui permet de repérer les zones de chaleur. "Cela permet de voir où se situe le feu, dans quelles zones il se dirige, pour pouvoir adapter l'action des lances", explique le colonel Olivier Roy, officier de communication du SDIS 21.
 
Les pompiers sont sur le qui-vive 24 heures sur 24 et recommandent aux promeneurs la plus grande vigilance. 
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