De nouvelles interpellations ont eu lieu suite à des affrontements entre les communautés tchétchène et maghrébine à Dijon entre le 12 et le 15 juin 2020. Des violences urbaines qui avaient touché aussi la ville de Chenôve.
Cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur les violences survenues du 12 au 15 juin à Dijon et dans son agglomération. Quatre d'entre elles ont été placées en garde à vue.
Ces interpellations s'ajoutent aux onze personnes déjà condamnées fin juin pour trafic de stupéfiants ou "délit de participation avec arme à un attroupement par une personne dissimulant volontairement son visage".
A noter que dans la même enquête, deux autres personnes ont été mises en examen le 2 juillet, notamment pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre des violences aggravées". Ces deux personnes ont été placées sous contrôle judiciaire.
Des membres de la communauté tchétchène sont toujours en détention
Toutes ces interpellations ont été effectuées lors ou à la suite d'opérations de recherches d'armes déclenchées suite aux troubles urbains qui ont secoué le quartier des Grésilles à Dijon et Chenôve, en proche banlieue.Tout a démarré quand des représailles ont été lancées par des membres de la communauté tchétchène, qui voulaient se venger de l'agression d'un adolescent qu'ils imputent à des dealers des Grésilles.
Dans l'enquête concernant ces faits, six Tchétchènes ont été interpellés jeudi 18 juin.
Deux ont été mis hors de cause. Les quatre autres ont été mis en examen, dont trois placés en détention provisoire.
Le quatrième suspect est resté libre sous contrôle judiciaire.