Le métier de soigneur-animalier exige de bien connaître les animaux et de les observer au quotidien. Reportage dans les pas de Julien, employé au Touroparc en Saône-et-Loire.
Le destin de Julien, soigneur-animalier au Touroparc zoo de Romanèche-Thorins, était tout tracé. "Quand j'étais petit, j'avais toujours plein de jouets de dinosaures. Je connaissais tout sur les dinosaures et je disais à mes parents que je voulais m'en occuper". Pas né à la bonne époque pour donner le biberon à des bébés triceratops, il s'est finalement aiguillé vers des animaux plus contemporains.
Ce jeune homme couve aujourd'hui du regard les 140 animaux du Touroparc. Lémuriens, loups, lions... il connaît les habitudes de tous les pensionnaires du zoo. Son rituel : observer chaque matin leur réveil pour vérifier qu'aucune bête ne soit malade ou blessée. "Je sais par exemple que les suricates sont très gourmands. S'il y en a un qui ne vient pas manger le matin, c'est peut-être signe qu'il est malade", explique t-il.
Dans l'enclos des lions, où les coups de griffe sont fréquents, il surveille également les plaies des félins. "Si la plaie est rose comme ici, c'est bon signe. Cela signifie que ça cicatrise bien". Un vrai savoir-faire et un métier passion.