Initialement programmées en juin, les Journées nationales de la macula se tiennent toute cette semaine partout en France. L’occasion de rappeler que si l’épidémie de Covid-19 a pu retarder la prise de rendez-vous pour certains patients, il faut y remédier de toute urgence.
Les ophtalmologues le confirment malheureusement, la situation sanitaire a entraîné des retards de diagnostics pour ceux qui ont des symptômes maculaires ou une interruption de soins pour ceux qui étaient suivis pour une maculopathie.
Leur message cette année est clair: les maladies de la macula constituent une urgence et ne connaissent pas de trêve ! Tout retard de prise en charge peut entraîner une perte de chance pour ces patients.
Qu’est-ce que la macula ?
Le terme macula signifie « tache » en latin et il désigne une zone de couleur jaune située au centre de la rétine, dont elle occupe 2 à 3% de la surface seulement.
Elle joue un rôle essentiel dans la précision des gestes et des activités comme la lecture, la couture, la reconnaissance des détails et des visages, la conduite automobile ou encore la fixation du regard.
Lorsque la macula est altérée, on parle de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Et elle peut avoir de lourdes conséquences sur le plan visuel en entrainant notamment une perte de la vision centrale.
Si vous avez plus de 50 ans et que vous constatez que votre vue a changé : baisse d’acuité visuelle, apparition d’une tache centrale ou lignes déformées… ces symptômes peuvent être ceux de la DMLA. C’est aujourd’hui la première cause de malvoyance et de cécité après 50 ans. Elle touche environ 1 million de personnes en France.