Le 27 décembre 2020, la vaccination contre le Covid-19 était officiellement lancée par le Gouvernement. Un an plus tard, France 3 Bourgogne vous propose de revenir sur 10 dates clés qui ont marqué la campagne vaccinale.
"Nous avons une nouvelle arme contre le virus : le vaccin", déclarait Emmanuel Macron le 27 décembre 2020. Un an jour pour jour après son ouverture au public, elle a permis à plus de 49 millions de Français de recevoir une protection contre le virus. En Bourgogne-Franche-Comté, 87,7% de la population majeure est totalement vaccinée.
À l'occasion de son premier anniversaire, nous vous proposons de revenir sur 10 dates clés qui ont marqué la campagne vaccinale.
27 décembre 2020 : ouverture de la campagne
C'est à cette date que le déploiement de la vaccination commence. Ne sont alors concernées que certaines catégories de la population :
- les personnes âgées qui résident en établissements
- les personnels qui travaillent dans ces établissements et qui sont à risque de développer une forme grave du virus
- les personnes en situation de handicap qui résident dans des établissements spécialisés
- les personnels qui travaillent dans ces établissements, qui sont âgés de plus de 50 ans et/ou qui présentent des comorbidités
Au fil du mois de janvier 2021, les professionnels de santé, pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans et/ou qui présentent des comorbidités s'ajoutent à la liste. Puis vient le tour des personnes âgées de plus de 75 ans, ainsi que des patients vulnérables à très haut risque.
6 février 2021 : élargissement à tous les personnels de santé
Une fois la vaccination ouverte aux personnes les plus à risque, le Gouvernement l'étend aux professionnels en première ligne de la lutte contre le Covid-19.
Cela signifie que l'ensemble des personnels de santé, des aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables et des pompiers peuvent recevoir une dose de vaccin.
16 avril : place aux plus de 60 ans
Après les plus de 70 ans le 25 mars, la campagne de vaccination avec Pfizer et Moderna est élargie aux personnes de 60 à 69 ans. Elles peuvent à leur tour recevoir une dose dans les centres dédiés.
Tous les vaccins ne sont cependant pas autorisés en même temps. 4 jours auparavant par exemple, tous les plus de 55 ans ont été autorisés à recevoir le sérum AstraZeneca. Seuls les pharmaciens, infirmiers et médecins de ville pouvaient alors l'administrer.
27 mai : coup d'envoi pour toutes les personnes majeures
Cinq mois après le lancement de la campagne vaccinale, toutes les personnes majeures peuvent prendre rendez-vous pour se faire vacciner avec Pfizer ou Moderna.
À noter que le 12 mai déjà, la prise de rendez-vous était possible pour les 18-49 ans, mais uniquement pour des injections le jour même ou le lendemain. Par ailleurs, les personnes appartenant à cette tranche d'âge et souffrant de comorbidités étaient éligibles dès le 1er mai.
15 juin : au tour des plus jeunes
L'élargissement de la campagne continue, avec cette fois-ci la possibilité pour les 12-17 ans de bénéficier d'une injection de Pfizer.
1er septembre : lancement de la troisième dose
À la fin de l'été, le Gouvernement met en place une campagne de rappel. Sur le modèle de la campagne initiale, elle concerne en premier lieu les personnes les plus vulnérables. En l'occurrence, il s'agit des plus de 65 ans et des personnes souffrant de comorbidités ou de pathologies.
À ceux-ci s'ajoutent les personnes qui ont reçu le vaccin monodose Janssen. Ils doivent eux aussi recevoir une dose additionnelle.
15 septembre : obligation vaccinale pour les personnels soignants
À cette date, l'une des mesures prévues par la loi relative à la gestion de la crise sanitaire devient effective. Tous les personnels des établissements de santé, Ehpad et établissements pour personnes en situation de handicap sont dans l'obligation de se faire vacciner, sous peine de suspension non-rémunérée.
Tous les autres professionnels ou bénévoles en contact avec des personnes âgées sont également concernés.
27 novembre : troisième dose pour tous
Toutes les personnes majeures peuvent désormais recevoir leur dose de rappel. Celle-ci doit-être injectée cinq mois après la dernière dose de vaccin Pfizer, Moderna ou AstraZeneca, ou bien la dernière infection.
15 décembre : ouverture partielle aux enfants et passe sanitaire plus strict
La vaccination est ouverte aux enfants de 5 à 11 ans à risque. Les enfants qui vivent dans l'entourage d'une personne immunodéprimée sont aussi concernés.
Par ailleurs, à compter de cette date, les plus de 65 ans vaccinés avec des vaccins à double dose doivent impérativement avoir reçu leur troisième dose dans un délai de sept mois. Sans cela, ils s'exposent à la perte de leur passe sanitaire.
Les personnes vaccinées avec Janssen ont quand à elle droit à un délai de deux mois après leur dernière injection.
22 décembre : feu vert pour tous les enfants
Tous les enfants de plus de 5 ans peuvent recevoir le vaccin contre le Covid-19.
Et maintenant, quel avenir pour la vaccination ?
Avec 78% de sa population ayant reçu au moins une dose, la France est le huitième pays d'Europe disposant de la meilleure couverture vaccinale. Pourtant, cela ne suffit pas à endiguer la progression du virus : le 25 décembre, 104 000 nouveaux cas ont été recensés en 24 heures.
En Bourgogne-Franche-Comté, les interdictions se multiplient afin de réduire les contaminations pendant les fêtes de fin d'année.
Pour endiguer la percée du variant omicron, le Gouvernement a décidé à la mi-décembre de serrer la vis sur la vaccination. Dès le 15 janvier 2022, ce ne seront plus uniquement les plus de 65 ans qui devront recevoir une troisième dose sous sept mois, mais toutes les personnes majeures.
À la même date, le passe sanitaire pourrait quant à lui devenir un passe vaccinal. Les tests négatifs ne suffiraient ainsi plus pour rentrer dans les lieux de loisirs, par exemple.
Un Conseil de défense sanitaire est prévu ce lundi 27 décembre. Il devrait préciser les modalités de la lutte anti-Covid pour les premiers mois de 2022.