Après un an de combat, avec leur direction, le groupe Geberit, les salariés de l'usine Allia de Digoin (Saône-et-Loire), seront fixés sur leur avenir dès demain, vendredi 15 septembre 2017.
Nouvel épisode dans le conflit qui oppose les salariés de l'usine Allia de Digoin à sa direction, le groupe Geberit.
40 emplois sur 176
Après avoir obtenu le maintien de l'activité sur le site, avec 40 emplois préservés sur 176, les salariés de l'entreprise seront fixés sur leur avenir, dès demain vendredi 15 septembre 2017. Ils sauront alors qui va conserver son emploi, qui va démarrer une reconversion ou qui va partir en pré-retraite.
Les salariés envisagent donc leur futur professionnel de différentes manières.
Les salariés seront accompagnés dans leur reconversion
Certains comme Bruno Bonnet, qui travaillait sur la chaîne de production depuis 30 ans, a postulé pour rester et être affecté au chargement des camions. Quand d'autres comme Sonia Sanchez, cariste depuis 17 ans à la logistique, préfère se reconvertir dans la petite enfance.
Selon Pierre-Gaël Laveder, "un cabinet d'accompagnement suivra avec sérieux les salariés dans la recherche d'un emploi, de formations. Une aide sera également mise en place pour bâtir des business plans et les porter en banque."
Après un an de bataille, le site Allia de Digoin ne produira plus de sanitaires mais une activité logistique susbsistera en Saône-et-Loire.
Un reportage de Théo Souman, Anthony Borlot et Pascal Rondi :