D'après la chaîne de télévision japonaise TV Asahi, Nicolas, l'ex-petit ami chilien de Narumi Kurosaki, nie toute implication dans la disparition de l'étudiante. "Je n'ai rien fait de mal", a-t-il assuré à une amie japonaise via une messagerie instantanée.
Dans ces échanges, relayés en France par Le Parisien-Aujourd'hui en France, le suspect numéro 1 assure qu'il a "des idées sur ce qui a pu se passer".
"Ce n'est pas la première fois qu'elle disparait, assure-t-il auprès de son amie. L'Europe est grande, et personne ne te demande ton passeport quand tu passes d'un pays à un autre".
Alors que ce jeune enseignant est considéré par la justice comme le principal suspect, ce dernier s'affirme prêt à collaborer avec les enquêteurs: "On veut que je m'exprime publiquement, mais je ne le ferai qu'avec Interpol (...) Tout cela n'est qu'une histoire médiatique."
Des sacs poubelles et du détergent
Un mandat d'arrêt international a été délivré à l'encontre de l'ex-petit ami de Narumi Kurosaki, qui n'a plus donné signe de vie depuis le 4 décembre. Malgré l'absence de corps, la justice est persuadée que l'étudiante, qui apprenait le français au Centre de linguistique appliquée de Besançon, a été assassinée.
La présence à Besançon de Nicolas, décrit comme une "personnalité inquiétante et envahissante", est avérée par des caméras de vidéosurveillance.
Le jeune homme a quitté la France après la disparition de Narumi Kurosaki. Il se cache probablement dans son pays, le Chili.
Dimanche, des médias japonais affirment que le Chilien a acheté des sacs poubelles et du détergent peu avant la disparition de la jeune femme.