Dans le contexte actuel de menace terroriste, les forces de l'ordre restent fortement mobilisées. Avec, aux côtés des gendarmes et des policiers, des chiens dressés un peu différemment selon qu'ils travaillent côté Français, ou côté Suisse.
Cette formation dans l'un des forts de Besançon ne dure que 3 jours. Plus qu'une formation, une rencontre, ou encore un partage. Des 2 côtés de la frontière Suisse, policiers cantonaux et gendarmes Français sont habitués à travailler ensemble.
Cette fois, la collaboration vise à faire le point sur les savoirs-faire des uns et des autres en matière d'éducation canine. Les policiers Suisses du canton du Jura ont une capacité d'accueil de 12 chiens, tandis que les gendarmes du groupe d'intervention cynophile (GIC) de Valdahon en possèdent 17.
Dix-sept chiens, Bergers Allemands ou Malinois qui oeuvrent dans toute la région grand-est. L'an passé ils ont effectué 981 interventions, essentiellement lors de perquisitions. leur champ d'action est immense; la recherche de personne, de drogue, d'explosifs, la protection de sites sensibles, la défense et l'attaque, l'intervention en montagne...
Des animaux qui ne ménagent pas leurs efforts dans des conditions difficiles; à l'entraînement ils sont envoyés dans des couloirs obscurs avant d'être aveuglés par des lumières stroboscopiques. Au sol des amas de pneus usagés compliquent leur progression tandis que des coups de feu agressent leurs tympans. Mais rien ne les arrête, l'objectif est de neutraliser l'assaillant coûte que coûte.
Peu de choses diffèrent entre la Suisse et la France, si ce n'est la formation dispensée à chaque animal. En France les chiens sont souvent très spécialisés, en recherche d'explosifs ou de stupéfiants par exemple... En Suisse, les chiens sont beaucoup plus polyvalents.