Alors qu'ils occupent depuis 43 jours et 43 nuits le Centre Dramatique National de Besançon, les intermittent·e·s et précaires de Franche-Comté ont organisé un nouveau "Vendredi de la Colère", devant les locaux de la Direction Régionale de l'Emploi ce vendredi matin.
L’abandon de la réforme de l’assurance chômage. C'est la plus significative des actions demandée par la Coordination des intermittents et précaires de Franche-Comté.
Présents aux côtés des intermittents, la CGT, Solidaire, FO, FSU, et AC auront battu le pavé, dans le cadre des « vendredis de la colère ».
L'intersyndicale, qui a fait fleurir ces derniers jours les affiches noires barrées d'une croix blanche et de l'intitulé "Allez Sociaux", en clin d'oeil au "Allez Sochaux" footballistique, a donc organisé une manifestation ce vendredi matin à Besançon.
Le rendez-vous était Place de la Révolution avant un défilé en direction des bureaux de la DREETS, la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Ils étaient près de 500 à défiler, dans le calme, mais pas sans ambiance. "On veut continuer à danser encore, voir nos pensées enlacer nos corps..". Le titre du chanteur HK est devenu l'hymne des mouvements sociaux culturels ces derniers jours. Plus habituel, le "Temps des Cerises" aura aussi souvent retenti ce vendredi matin.
Les revendications de la Coordination des intermittents et précaires de Franche-Comté:
● Le retrait définitif de la réforme de l’assurance chômage
● La prolongation pour tous les intermittents du spectacle de l’année blanche jusqu’à la reprise totale des activités
● Un plan massif de soutien à l’emploi pour une véritable reprise du secteur culturel
● L’indemnisation au titre de l’assurance chômage de tous les travailleurs privés d’emploi et précaires en emploi discontinu
● Le refinancement de la caisse sociale et la garantie du maintien de l’ensemble des droits sociaux
● Les mesures immédiates pour l’accès de tous aux congés maternité, paternité et maladie.