La SPA, Société protectrice des animaux recueille de plus en plus d’animaux abandonnés qui, en plus, ont été battus. Pour faciliter leur adoption, chiens, chats et lapins passent sous l'objectif de Guillaume Playez. Le photographe réalise une séance photo sur mesure pour ces animaux.
Guillaume Playez vit et travaille en Haute-Saône. Son passe-temps, c’est le grand air, les animaux et la photo. Il reconnait : « J’ai toujours été un amoureux de la nature. Je passe tout mon temps en forêt, à observer les animaux. » Alors, il a trouvé tout à fait normal de répondre à l’appel de la SPA de Besançon (Doubs), basée maintenant à Deluz, qui voulait un photographe.
Préparation minutieuse, photo efficace
« On cherchait un photographe pour nos animaux. C’est plus facile de les présenter sous leurs meilleurs angles pour les faire adopter », raconte Daniel Dodane, président de la SPA de Besançon.
Guillaume Playez est déjà venu en janvier photographier des lapins et des chats. Ce jour-là, c’était au tour des chiens. Attention, pas n’importe comment, à la sauvette. Non, chaque animal est pris presque pour une star. « Au moins pour un modèle, un mannequin » sourit le jeune photographe.
Préparation soignée, fond noir, mise en condition avec caresses et croquettes… tout pour que l'animal se sente bien et se présente sous son meilleur jour. Histoire de taper dans l’œil d’adoptants potentiels, rien n’est négligé. Le photographe amateur parle de « bienveillance pour les animaux ».
L'idée est de « mettre ma pierre à l’édifice pour qu’ils puissent être heureux dans une famille ». « Certains chiens ont déjà des vécus très douloureux » constate-t-il avec tristesse. C'est le cas de Lucky, déjà 8 ans, et beaucoup de mauvais traitements à son actif.
Des abandons en hausse
À la SPA de Besançon (Doubs), Daniel Dodane confirme que les abandons d’animaux continuent d’augmenter. En cette fin février, avec 49 chiens, le chenil affiche complet. De plus, la société protectrice des animaux recueille de plus en plus d'animaux, souvent battus, violentés.
Des violences que ne comprend pas Guillaume Playez. Lui dorlote ses deux chiens, des huskys qui partagent sa vie et ses grandes randonnées en forêt.