Le Club Pugilistique Bisontin (CPB) un des meilleurs clubs français reçevra du 25 au 27 janvier l’élite nationale de lutte au Palais des sports Ghani Yalouz.
C’est le grand rendez-vous de l’année pour les meilleurs lutteurs français. Le championnat de France dans les différents styles (libre, gréco-romaine et féminine) aura lieu au palais des sports « Léo Lagrange » rebaptisé récemment « Ghani Yalouz ». Du nom de celui qui justement avait fait briller les couleurs du CPB en 1996 aux Jeux Olympiques d'Atlanta en remportant une médaille d’argent sur le podium le plus convoité de la planète
Ghani Yalouz qui n’est pas le seul bisontin a avoir marqué les esprits de la lutte française en considérant par exemple la carrière d’un Henri Mess, d’un Didier Païs ou plus récemment celle de Medhi Messaoudi, lui aussi embarqué dans l’aventure olympique, certes sous les couleurs du Maroc à Rio, mais qui continuait de s’entrainer dans la petite salle de la rue Bersot dont il avoue toujours aimer ressentir l’atmosphère de ses débuts au milieu de ses entraineurs, de l’équipe dirigeante et des bénévoles très impliqués. Une salle, « modeste », dont le président actuel, Max Tudezca (lui-même ancien lutteur de haut niveau), explique « qu’il serait très difficile de la quitter même pour des équipements plus modernes ou plus vastes », tant l’endroit garde la mémoire de cette petite institution de la grande histoire du sport français.
Qui sont les favoris chez les lutteurs bisontins ?
Ce mois de janvier, le club mise sur Rassoul Altamirov, un tchétchène sur lequel les dirigeants comptent beaucoup ses prochaines années tant les qualités et le talent du jeune homme forcent le respect. Un athlète de 74Kg qui combattra dans le style « libre » dimanche.
Léo Tudezca (3e aux jeux méditerranéens et champion de France 2018 en « Gréco ») et Stéfan Clément constituent eux aussi de bonnes chances de podiums. En tout, 11 athlètes représenteront Club Pugilistique Bisontin lors de cet événement majeur pour l’activité et le prestige de l’activité sportive régionale.
Le CPB compte actuellement 700 adhérents et son essor ne se dément pas
Non seulement grâce à la professionnalisation de plus en plus accrue de la structure depuis le début des années 90, mais aussi grâce à son ouverture plus large à l’ensemble des styles qui font la richesse de la discipline. D’une sérieuse réputation dans la spécialité gréco-romaine, le CPB dispense aujourd’hui sa formation dans la lutte libre et surtout ouvre de plus en plus ses portes aux féminines qui disent apprécier ce sport de compétition réclamant technique, force et persévérance. Des entrainements rigoureux pendant lesquels on retrouve par exemple Maryse Rousselet, 21 ans cette année ; l’élève kinésithérapeute défendra ses chances devant le public du palais des ports Ghani Yalouz.
Le CPB tient une fois de plus à montrer tout son savoir faire et son engagement associatif que tous saluent. Le club bisontin devenu par 3 fois champion de France des clubs ces dernières années compte bien rafler quelques trophées supplémentaires ce mois de janvier en s’illustrant devant son public.