Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, Anne Vignot et quarante maires et présidents d’intercommunalité demandent à l’Union Européenne de soutenir leurs projets de transition écologique.
La maire de Paris Anne Hidalgo, l’édile de Grenoble Eric Piolle ou encore l’élue de Besançon Anne Vignot … Quarante élus locaux, de droite comme de gauche, appellent l’Union-Européenne à les soutenir dans leur politique écologique, tout en détaillant les conséquences de la crise environnementale. Dans une tribune publiée le 11 octobre 2020, dans le Journal du Dimanche, les maires écrivent : « L'Europe doit être à nos côtés dans cette bataille. Elle doit soutenir et accompagner nos actions dans les territoires. Les centaines de milliards d'euros du plan de relance européen doivent être une opportunité d'accélérer la transition écologique, de financer le Green Deal européen et de relever l'ambition climatique de notre continent. »
Les élus proposent de « fixer le cap de la transition et de la relance », rappelant ainsi l’objectif du parlement européen : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 60% d’ici à 2030. « Cet objectif est atteignable et souhaitable, poursuivent les édiles. Nous appelons le président de la République, Emmanuel Macron, à porter sans relâche cette ambition pour les citoyens et la planète lors du sommet européen des 15 et 16 octobre. Plus qu'un chiffre, cet objectif est une boussole pour transformer le quotidien en Europe, en France et dans nos territoires. »
« Pas un euro ne doit être gaspillé dans des projets néfastes »
A cet effet, il s’agirait alors de saisir une opportunité, celle des plans de relance après la crise sanitaire, comme le préconisent les signataires : « Pas un euro ne doit être gaspillé dans des projets néfastes à l'environnement ou qui créeraient un risque pour les citoyens. Au contraire, les plans de relance, européen comme français, doivent se tourner vers la transition écologique et sociale et s'inscrire dans les territoires. »Leur solution serait d’ancrer les mesures écologiques au niveau local : « Au plus près des aspirations des citoyens, nous prenons notre part de responsabilité dans la construction d'un futur plus résilient, plus sûr et plus respectueux du climat et de l'environnement. L'Europe et le gouvernement sont-ils eux aussi prêts à faire leur part ? »
Ce n'est pas la première tribune signée par la maire de Besançon. En septembre, Anne Vignot avait aussi demandé un moratoire sur la 5G, avec une soixantaine d'élus. Une démarche pour, peut-être, réaffirmer sa place parmi les élus écologistes en France.