Besançon : après la nouvelle "sectorisation", davantage de mixité sociale dans les établissements scolaires

Le recteur de l'académie de Besançon, Jean-François Chanet, s'est rendu au lycée Louis Pasteur, ce lundi 10 février, pour mettre en lumière les premiers effets de la nouvelle "sectorisation" initiée en 2018 à Besançon.

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Le recteur de l'académie de Besançon, Jean-François Chanet, s'est rendu au lycée Louis Pasteur, ce lundi 10 février, pour mettre en lumière les premiers effets de la nouvelle "sectorisation" initiée en 2018 à Besançon.

Il y a deux ans, l'académie de Besançon avait effectué un nouveau découpage de la ville afin de favoriser la mixité sociale dans les établissements.
 


Pour cause, avant 2018, les élèves de seconde des lycées Claude-Nicolas Ledoux et Louis Pasteur étaient pour plus de 60 % d’entre eux issus de milieux favorisés, voire très favorisés. Une différence marquée avec les lycées Louis Pergaud et Victor Hugo qui accueillaient respectivement 33 et 34 % d’élèves issus de milieux défavorisés.

Avec le nouveau découpage, davantage de jeunes issus de milieux plus modestes peuvent étudier dans les lycées du centre-ville, dont l'établissement Louis Pasteur : "Le lycée Pasteur, devenu lycée de secteur pour des élèves de secteurs plus défavorisés ou ruraux, a vu ainsi sa mixité sociale évoluer pour atteindre, à la rentrée 2019, un équilibrage dans la répartition des élèves issus de professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) très favorisées et ceux de PCS défavorisées", explique le rectorat.

Le recteur interpellé

En marge de sa visite au lycée Louis Pasteur, le recteur a été interpellé par des élèves de l'établissement. Plusieurs pancartes ont été affichées près de l'entrée principale afin de l'alerter sur certaines conditions comme des classes surchargées, la fin de certaines options ainsi que sur la nouvelle réforme du baccalauréat.

Depuis de nombreuses semaines, les épreuves de contrôle continu du nouveau bac – les E3C, valant pour 30 % de la note finale du baccalauréat réformé – posent problème. De nombreux points sont critiqués comme l'ouverture tardive de la banque nationale de sujets, la dématérialisation des copies, ou encore le manque de formation des enseignants à la correction en ligne.
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