
© Fabienne Le Moing - France Télévisions
Le cortège a pris la direction de la Préfecture. A l’intérieur, des patrons de restaurants, des serveurs, des barmans, des personnes venues soutenir les boîtes de nuit fermées depuis plus de 9 mois. “Je suis chef de cuisine, on demande à rouvrir rapidement. Cela devient compliqué” explique Nicolas qui se sent mis à l’écart à l’heure où certains commerces vont pouvoir rouvrir leurs portes.

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Pour Philippe Feuvrier, président de l’UMIH du Doubs, la présence de 450 personnes à Besançon n’est pas une surprise. “On est plus de 1500 personnes dans le doubs à travailler dans ces secteurs de l'hôtellerie, la restauration” explique le président. “On a l'impression qu’on est devenu un métier de mendiants, un métier d’aidés. Les fameuses primes, elles sont à hauteur de 1.500 euros et non 10.000 euros, 10.000 euros c’est pour ceux qui font un chiffre d'affaires de plus d’1,2 millions d’euros !” dit-il. Très en colère, Philippe Feuvrier qui tient un restaurant dans le Haut-Doubs voudrait pouvoir rouvrir. “Notre métier existentiel, on lui a coupé les deux ailes, les deux pattes et après, on nous dit, les gars, courez . On a un métier qu’on aime et on nous interdit de le pratiquer" conclut-il.

Près de 450 personnes ont manifesté pour demander la réouverture des commerces, cafés, restaurants.
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© Emmanuel Rivallain - France Télévisions

Les manifestants se sont rassemblés en face la chambre de commerce et d'industrie.
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Le président de la République Emmanuel Macron doit s’exprimer ce mardi 24 novembre à 20 heures pour annoncer un léger assouplissement du confinement. Mais l’ouverture des cafés et restaurants n’est pas à l’ordre du jour. Samedi 21 novembre, le premier ministre Jean Castex a douché les espoirs des cafés et restaurants de rouvrir autour du 1er décembre. "On ne peut pas", a-t-il regretté, en disant espérer "leur donner de la visibilité et les accompagner".