Besançon : des contrôleurs "en civil" dans les bus et tramways

Ce mois de novembre, Keolis lance le contrôle "en civil" dans les transports en commun de Besançon. Désormais, les agents se fondent parmi les voyageurs. Précisions.

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Elle représente 1 million d'euros de perte chaque année pour le réseau de transports en commun de Besançon. La fraude est un enjeu prioritaire pour Keolis, la société qui exploite le réseau Ginko. Pour dissuader les fraudeurs sur les lignes de bus et les rames de tramway, ce sont désormais des contrôleurs "en civil" qui interviennent auprès des voyageurs. "C'est une façon de les destabiliser", assure Laurent Sénécat, directeur de Keolis.

Amende salée et manque à gagner

La principe ? Les contrôleurs, habillés en civil, entrent dans le bus ou le tramway et s'installent comme n'importe quel voyageur. Lorsque le transport arrive à un arrêt, les agents scrutent le comportement des usagers et vérifient que la validation a bien été effectuée. Une fois le tram/bus reparti, ils se dirigent alors vers les personnes en situation de fraude pour les verbaliser. Sans uniforme, ils mettent alors un brassard et présentent leur carte professionnelle.

Cette méthode nous permet de cibler directement les fraudeurs et de ne pas importuner les personnes en règles.
- Laurent Sénécat, directeur de Keolis

Au total, 24 agents sont mobilisés pour verbaliser de manière volontairement feutrée. Les arrêts qui brassent le plus de passagers (Chamars, République, Battant et Révolution) seront sûrement les plus contrôlés.
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La méthode a fait ses preuves

Cette pratique n'est pas isolée. Un partout en France, des contrôles similaires ont lieu. "On a expérimenté cette méthode à Lyon, Lille et Dijon. On a vu que le taux de fraude baissait." En 2016, il était de 9,4 % à Besançon. Pour autant, d'après Laurent Sénécat, il serait bien plus important. Le société fera un premier bilan mi-janvier 2020.
Le réseau Ginko en chiffres
  • 26 millions de voyages effectués chaque année
  • Entre 35 000 et 40 000 personnes utilisent les transports en commun chaque jour
  • En 2016, 9,4 % des usagers ont circulé sans titre de transport
  • 24 agents sont déployés sur l'ensemble du réseau
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