Une palissade vient d'être montée devant le corps de garde de Chamars à Besançon. Le Grand Besançon va réaliser des travaux à l'intérieur de ce monument historique pour améliorer son accueil touristique. Cet aménagement met également fin à l'occupation sporadique du lieu par des migrants.
Fin mars, le Grand Besançon avait annoncé son intention d'améliorer son accueil des touristes à Chamars. Le parking est gratuit pour les visiteurs de la Citadelle. Ils peuvent se rendre au monument en moins d'un quart d'heure et un pass Ginko sera proposé aux touristes pour bénéficier des transports en commun à un prix attractif. Il était également annoncé que des "travaux d'aménagement seront conduits au printemps dans la partie accessible du bâtiment de l'octroi. Les chauffeurs de cars de tourisme disposeront d’une salle de repos équipée, d’une douche et de toilettes. Cet espace réservé, avec accès sécurisé, se situe juste en face du parking dédié au stationnement des cars".
Actuellement, les aménagements intérieurs sont démolis et, aux mois de mai et de juin, l'équipe de la régie municipale réaménagera l'intérieur du bâtiment. Des travaux de démolition des aménagements intérieurs existants (ayant servi temporairement d’annexe à l’office de tourisme) sont d’ores et déjà en cours. Les ingénieurs de la DRAC ont été consultés pour "éviter tout dommage au bâtiment classé Monument Historique" précise le Grand Besançon. Dernière précision, "le budget consacré à l’opération, pris en charge par le Grand Besançon, s’élève à 60 000 €".
/regions/2020/06/09/5edf50bed7346_19_campement_sauvage_devant_prefecture_besancon-00_00_06_14-3602771.jpg)
Monument historique depuis 1942, ce corps de garde a été construit à l'époque de Vauban pour contrôler les passages entre Chamars et le centre-ville. Depuis quelques années, des migrants, souvent des familles, ont vécu sous cet abri de fortune. Des pierres massives avaient été posées pour encombrer l'espace. D'emblée, cette palissade a pu faire penser à une nouvelle forme de dissuasion mais cela ne semblerait pas être la première motivation.
